lundi 10 octobre 2011

Ne me demandez pas pourquoi, hier soir je me suis endormie en pensant à la sodomie.

Je me demandais pourquoi c'était un tel affront d'en parler. De l'envisager, même. J'ai un bon nombre d'amies qui sont catégoriques là dessus: rien ne passera jamais par derrière. Pourquoi? Certes, quand on y pense, c'est sale, c'est pas fait pour ça, blablabla. Vous croyez que sucer un organe qui sert à pisser c'est beaucoup plus propre? Vous pensez qu'il y a moins de bactéries dans une bouche? C'est soi disant "pas naturel". Pourtant les orangs outans se sodomisent régulièrement, dès qu'il y a conflit, pour se faire pardonner.

Certes j'ai perdu ma virginité anale avant la vaginale, ce qui fait de moi quelqu'un de très particulier, et j'ai été moi même perturbée par ça, ce n'était pas "normal". Pour autant, ce n'est pas à cause de ce fait que j'aime ça maintenant. C'est dommage que les hommes soient toujours autant surpris qu'une nana puisse aimer ça (je ne vous raconte pas la surprise de mon ex la première fois que je lui ai demandé: à cause de sa largeur, aucune de ses partenaires n'avaient jamais envisagé la chose).

C'est bizarre que les gens soient si ouverts quand on parle de changer de position, varier les lieux, le nombre de partenaires, que la fellation ne soit plus tabou, que les femmes réclament une indépendance sexuelle, et que, malgré tout, on soit réfractaire à oser essayer. Qu'on n'aime pas, je peux comprendre. Mais ce sont des sensations tellement différentes, des deux côtés du pénis, que je ne comprends pas comment on ne peut pas être curieux. Les hommes aiment tellement ça, sentir leur pénis oppresser dans ce petit espace. S'ils s'y sentent bien, c'est que le matériel est fait pour accueillir la chose. Alors il n'y a pas de raisons que le plaisir ne soit pas partagé.

Comme me l'a si bien appris ma mère (pour les légumes) avant de dire qu'on n'aime pas, il faut goûter!

jeudi 1 septembre 2011

Attention chérie, ça va claquer!

Voilà, vous les attendiez tous (ou au moins une personne), les résultats du dernier sondage sont là!

Je suis un peu plus embêtée qu'avec le précédent, car il est quand même très difficile de faire un véritable constat avec 19 participants. Mais malgré tout, il nous éclaire un petit peu.

Au niveau des détails des votants, on a surtout une participation masculine et hétérosexuelle, puisque je compte 12 mâles hétéros. On a aussi 4 vaillants homos (hommes) qui se sont sentis concernés par la cause. 2 jeunes femmes hétéros et une bi ont aussi répondu présentes.

Malgré le peu de participants, j'ai été étonnée de voir que deux d'entres eux ont qualifié l'acte de la fessée de tabou, soit un peu plus de 10%, d'autant que ce sont 2 hommes qui ont donné cette réponse. Autant le premier, hétéro, ne veut surtout pas entendre parlé de la chose, autant le second, homo, est quand même curieux et serait bien tenté par une petite claque, qu'il la donne ou la reçoive.

Ensuite, nous avons beaucoup plus de donneurs, que de receveurs (voilà un beau contraste par rapport à la société!), puisque près de 80% des sondés sont favorables à donner une bonne fessée (qu'ils le fassent souvent, occasionnellement, ou le désire seulement), alors que "seulement" 58% veulent en recevoir (peut être, un peu, beaucoup, à la folie).

En détail, pour les donneurs, 52.63% des sondés donnent une petite tape de temps en temps, et près de 16% ne veulent pas brutaliser les fesses de leur partenaire (dont 2 hommes hétéro, 1 femme hétéro, et 1 homo).

Pour les receveurs, ils sont prêts de 16% à en réclamer, autant à en rêver, et 26% à ne pas en vouloir (ou à ne pas avoir aimé en avoir) dont 6 hommes hétéros (instinct de mâle dominant contrarié?) 1 femme hétéro (la même) et 1 homo.

Et enfin, un de nos homo, qui adore en recevoir, m'a précisé que c'était encore mieux avec une tapette! (allez savoir s'il parle de son partenaire ou d'autre chose...!)


Voilà, j'espère que cette petite intrusion sur vos pratiques vous a plu, n'hésitez pas à relancer le débat.

Sur ce, je ne sais pas quand je pourrai reblogguer, puisque je vais bientôt quitter le pays pour une relative longue période. J'essayerai de continuer de twitter, mais je n'aurai peut être pas assez de temps pour vous faire bander raconter des belles histoires ici!

mercredi 17 août 2011

Spank me!

Qu'est ce qui fait d'une fessée un geste terriblement érotique pour celui qui la donne, ou celle qui la reçoit, et en même temps un gros tabou, un geste choquant pour certain(e)s ?

Comme je l'expliquais dans mes premiers billets, je pense que mes plaisirs charnels ont été conditionnés par mes premières expériences. Je ne me définis pas comme une véritable maso, le bondage ne m'attire pas vraiment, pas plus que les relations de maître/soumis. Pourtant, grâce à mon premier partenaire, je suis plutôt adepte des fessées (et autres étranglements et gifles, mais ce n'est pas le sujet de ce billet).
Je suis pourtant incapable de dire pourquoi la main de mon partenaire qui claque sur ma fesse me fait jubiler. Il ne s'agit pas d'un plaisir orgasmique, je ne pense pas prendre un plaisir sexuel là dedans. Cela ne m'excite pas comme une caresse ou un baiser bien placé. Cela n'aidera pas à me faire mouiller ou jouir. Malgré tout, j'aime ça. J'aime offrir ma croupe et que mon partenaire en fasse ce qu'il en veut. J'aime qu'il prenne plaisir à ressentir ma chair dans ses mains. J'aime quand ça claque. Qu'il me fasse sentir toute sa puissance par ce geste. Peut être une histoire de flux sanguin qui se propage d'un coup plus rapidement vers les zones plasirs du cerveau, déjà actives par les baisers et caresses préliminaires ?
De l'autre côté du pénis, je ne sais pas quel peut être le plaisir de l'homme à claquer un petit cul. Ce n'est pas un geste naturel chez mon homme, qui me fesse uniquement parce qu'il sait que ça me plaît. Pourtant j'ai bien l'impression qu'il y a un fantasme partagé par la plupart des hommes à l'envie de faire claquer un fessier bien rond. Un plaisir de le faire rebondir par sa volonté seule ? Ou bien est ce parce que les femmes en font un tabou ? Car je pense qu'il y a autant de femmes qui refusent ce geste (traumatisée par les fessées reçues dans leur enfance?) que d'hommes qui rêvent d'en mettre une bonne.

Et pour vous ? La fessée c'est une punition ou une récompense ?
Répondez à ce sondage express afin de me donner votre avis: c'est par là! 

mardi 2 août 2011

Les résultats poilus!

Vous les attendiez tous, voici enfin les résultats du sondage qui va vous aider à savoir quoi faire de vos poils pubiens!

Tout d'abord, les statistiques des participants. 60 personnes se sont prêtées au jeu et ont répondu à toutes les questions.
Parmi ces 60 personnes que je remercie vivement, nous comptons:
24 gays
1 lesbienne
27 hommes hétéros
3 femmes hétéros
3 hommes bi
2 femmes bi

Les femmes sont donc assez peu représentées, les résultats sont donc à prendre avec du recul.

J'ai classé les résultats par "catégories". Parce que je pense qu'on s'en fout si les hommes gays préfèrent ou pas le poil chez la femme, par exemple.

La tendance générale, toutes "catégories" confondues, est quand même en faveur du poil, puisque près de 71% des sondés sont pour. Et ça c'est une bonne nouvelle!

En détail, les gays sont définitivement contre le rasage intégral, puisqu'ils sont près de 96% à avoir voté pour le poil! Notre lesbienne préfère également trouver des poils sur le pubis de sa partenaire.

En revanche les hétéro sont un peu plus partagés sur la question. 2 de nos nanas sont pour, mais une est contre. La tendance est encore plus nuancée chez les hommes, qui sont pour à 50%, contre à 40%, et 2 d'entre eux n'ont même pas réussi à se décider! 
Des retours que j'ai pu avoir, il est vrai que certains auraient voulu des réponses plus nuancées, afin de pouvoir dire qu'ils ne sont pas contre les poils, mais seulement s'ils sont entretenus et pas avec une coupe à la Jackson Five.

Les bi sont autant partagés sur la question du poil chez l'homme que sur leur sexualité. Ils sont en effet 40% à vouloir du poil, contre 60% contre. Chez la femme par contre, l'épilation intégrale est de mise, puisque seulement 20% des bi sondés veulent bien voir du poil chez leur partenaire.


Si vous souhaitez d'autres résultats sur ce sondage, demandez! Et n'hésitez pas à partager votre opinion sur cette question dans les commentaires.

Je pense que je referai certainement des sondages, je trouve ça assez sympa et instructif, et ça me permettra d'alimenter ce blog (même si j'ai repensé à quelqu'un dont il faut que je vous parle!)!

Merci à tous pour vos réponses et pour avoir diffuser ce questionnaire!

lundi 25 juillet 2011

Grand sondage

Merci de prendre un peu de votre temps pour aider la science! Si vous êtes pressez de faire vos 5 prochains clics, vous pouvez suivre tout de suite le lien pour le sondage: ici!

Pourquoi j'ai fait ça? J'ai testé il y a peu l'épilation intégrale, et je me demandais si cela pouvait faire un sujet intéressant pour mon blog. En soi, pas vraiment, savoir la quantité de poils que j'ai n'intéresse que mon mec et moi (et ma gynéco peut être). L'expérience ne m'ayant pas particulièrement convaincue, je me suis demandée la tendance générale des goûts en matière de poils pubiens, afin de savoir si, véritablement, il existe un engouement pour la calvitie de nos organes du plaisir.

Maintenant que vous savez le pourquoi, vous pouvez vous rendre tranquillement sur la page du sondage, répondre aux 4 questions, et attendre patiemment la fin de la semaine pour savoir les résultats de cette enquête qui concerne le monde entier!

Les réponses sont bien sûres anonymes, je ne saurai pas qui à voter quoi (et je m'en fiche un peu), soyez donc honnêtes (et ne votez qu'une fois) afin d'avoir un résultat le plus révélateur possible!

vendredi 15 juillet 2011

Je crois que j'ai fait le tour de mes conquêtes. Bien sûr, je pourrais plonger dans ma mémoire et retrouver quelques épisodes marquant. Comme avec N., quand nous nous masturbions alors que des amis dormaient dans la même pièce que nous. Où avec T.A., quand il m'a saisi fermement par les cuisses pour me plaquer contre un mur, et qu'il était prêt à me baiser dans cette chambre pendant que sa copine et nos amis fêtaient le nouvel an dans le salon. Ou J.P., celui que j'oublie tout le temps, la honte de mon parcours sentimental, accessoirement celui qui était incapable de bander suffisamment longtemps pour pouvoir me pénétrer.
Mais je n'ai pas envie de revoir ces images. Je n'ai pas envie que mon cerveau se concentre sur ces souvenirs. Je n'en ai plus envie depuis que je suis avec chérichou. Cet homme qui ne devait être qu'un plan q, et qui est devenu bien plus. Cet homme qui me comble au delà de mes espérances.
Et ne comptez pas sur moi pour vous raconter nos ébats. Ils sont trop beaux, trop intimes, trop amoureux pour être publiques. Oui, je pourrais vous narrer quand il m'a prise en levrette et qu'il a joui sur mon dos, je pourrais vous dire que l'on s'est filmé plusieurs fois et que l'on compte bien titiller notre côté exhibo sur internet, je pourrais aussi demander si vous connaissez une nana qui voudrait de nous pour un plan à 3. Mais je n'en ferai rien. Toutes ces expériences (et elles sont bien plus nombreuses), tous ces échanges, toutes ces découvertes, toutes ces jouissances, elles sont à nous, elles sont belles parce qu'on les partage à deux.

Alors, je ferais peut être dans la fiction, où je nous raconterai sans le montrer, je laisserai peut être juste le blog à l'abandon, je le continuerai peut être dans un concept moins anonyme et moins sexuel. Je ne sais pas vraiment, mais au moins, vous savez pourquoi.

vendredi 8 juillet 2011

T et A, suite et fin

Je suis donc arrivée à Nice, la boule au ventre. Comment allait se dérouler la soirée? Nous devions aller voir un festival d'arts martiaux. Je me demandais si au retour, quelqu'un lancerait "bon, on couche ensemble maintenant?". Tout cela sonnait très faux. Mais je ne pouvais pas me permettre de rater cette opportunité. Les plans à 3 aussi accessibles ne courent pas les rues.
J'arrive. T. m'accueille, il est en train de cuisiner. Il m'apprend que A. ne serait pas là ce soir. Premier choc. On couchera ensemble..que nous deux, alors? Ma boule au ventre ne me quitte pas. On discute, on mange, on part pour la soirée (c'était très sympa, oui) et on rentre. Il devait être autour de minuit. La route et la soirée m'ont légèrement fatiguée, j'aspire à me coucher. T. a prévu autre chose. On joue aux cartes? Bon. Strip poker. Rien que ça. On sort l'alcool, on boit un peu, et on commence à jouer. L'alcool ne me fait pas d'effet, même au bout du 4ème verre, je ne me sens pas excitée. Au fond, je crois même que je m'ennuie. Je ne suis tellement pas dedans, qu'une fois arrivés en sous vêtement, j'ai froid.  Je n'ai pas envie de continuer. Lui est en forme, ne remarque rien. Je l'informe que je n'irai pas plus loin dans le déshabillement. Il a l'air déçu. On continue de jouer cependant, passant au jeu de la vérité. Evidemment, toutes les questions portent sur le sexe, nos anciens partenaires, en nombre, en qualité, nos habitudes, nos fantasmes. Je m'ennuie toujours. J'apprends qu'ils ont déjà fait de nombreux plans à 3, une dizaine, et quelques plans à 4. Ils couchent chacun de leur côté. Lui compte 7-8 partenaires non officiels, en dehors de leurs parties à plusieurs. Second choc. Cela me déstabilise vraiment. Je ne suis donc qu'une parmi les autres, pas une fille spéciale. Mon égo a mal et cela ne m'incite pas plus à être "une parmi les autres". Mais je suis là, je ne peux pas vraiment reculer. Il va chercher je ne sais quoi dans la chambre, revient derrière moi. Une main sur l'épaule. Voilà, on y est. Il se penche par dessus moi pour m'embrasser. Je me laisse faire. Je sens son excitation venir, sa bouche attaque avidement la mienne, ses lèvres se font plus pressantes, il respire fort. Moi je ne bouge pas, assise sur ma chaise, me sentant ridicule dans ma petite tenue, je suis docile et me laisse embrasser.
Je ne sais plus s'il m'a d'abord levé, ou d'abord enlevé mon soutien gorge, mais je me souviens qu'il s'est mis à m'embrasser les seins, et qu'il n'était pas dans une positions des plus confortables. Ca ne m'aidait pas à essayer de trouver du plaisir là dedans. Ses mains se voulaient baladeuses. Il était pressé. En oubliait l'essentiel. Un peu maladroitement, il m'a porté jusqu'au lit. Les choses sont un peu floues maintenant, mais je me suis vite retrouvée totalement nue dans son lit, lui à genoux me surplombant, capote au fusil. Il a essayé de me pénétrer. Mais non, ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas avoir si peu envie de quelqu'un. Il n'avait rien fait pour m'exciter, mon corps n'avait pas envie de lui. Et mon esprit s'envolait vers Lui. Je ne voulais pas d'un troisième coup raté après toute la jouissance que Lui avait réussi à me donner.
"Désolée, j'arriverai pas".
Je crois que j'ai pleuré. Il a compris l'idée: je lui avais dit quelques semaines plus tôt que j'avais toujours du mal à me défaire de mon Ex. Il n'a pas posé de question. On s'est glissé sous la couette, on a lancé un film. La fatigue nous gagnait terriblement et nous n'arrivions pas à regarder la TV.

Troisième choc: il est allé déplié le canapé lit du salon pour que je puisse y dormir.