lundi 25 juillet 2011

Grand sondage

Merci de prendre un peu de votre temps pour aider la science! Si vous êtes pressez de faire vos 5 prochains clics, vous pouvez suivre tout de suite le lien pour le sondage: ici!

Pourquoi j'ai fait ça? J'ai testé il y a peu l'épilation intégrale, et je me demandais si cela pouvait faire un sujet intéressant pour mon blog. En soi, pas vraiment, savoir la quantité de poils que j'ai n'intéresse que mon mec et moi (et ma gynéco peut être). L'expérience ne m'ayant pas particulièrement convaincue, je me suis demandée la tendance générale des goûts en matière de poils pubiens, afin de savoir si, véritablement, il existe un engouement pour la calvitie de nos organes du plaisir.

Maintenant que vous savez le pourquoi, vous pouvez vous rendre tranquillement sur la page du sondage, répondre aux 4 questions, et attendre patiemment la fin de la semaine pour savoir les résultats de cette enquête qui concerne le monde entier!

Les réponses sont bien sûres anonymes, je ne saurai pas qui à voter quoi (et je m'en fiche un peu), soyez donc honnêtes (et ne votez qu'une fois) afin d'avoir un résultat le plus révélateur possible!

vendredi 15 juillet 2011

Je crois que j'ai fait le tour de mes conquêtes. Bien sûr, je pourrais plonger dans ma mémoire et retrouver quelques épisodes marquant. Comme avec N., quand nous nous masturbions alors que des amis dormaient dans la même pièce que nous. Où avec T.A., quand il m'a saisi fermement par les cuisses pour me plaquer contre un mur, et qu'il était prêt à me baiser dans cette chambre pendant que sa copine et nos amis fêtaient le nouvel an dans le salon. Ou J.P., celui que j'oublie tout le temps, la honte de mon parcours sentimental, accessoirement celui qui était incapable de bander suffisamment longtemps pour pouvoir me pénétrer.
Mais je n'ai pas envie de revoir ces images. Je n'ai pas envie que mon cerveau se concentre sur ces souvenirs. Je n'en ai plus envie depuis que je suis avec chérichou. Cet homme qui ne devait être qu'un plan q, et qui est devenu bien plus. Cet homme qui me comble au delà de mes espérances.
Et ne comptez pas sur moi pour vous raconter nos ébats. Ils sont trop beaux, trop intimes, trop amoureux pour être publiques. Oui, je pourrais vous narrer quand il m'a prise en levrette et qu'il a joui sur mon dos, je pourrais vous dire que l'on s'est filmé plusieurs fois et que l'on compte bien titiller notre côté exhibo sur internet, je pourrais aussi demander si vous connaissez une nana qui voudrait de nous pour un plan à 3. Mais je n'en ferai rien. Toutes ces expériences (et elles sont bien plus nombreuses), tous ces échanges, toutes ces découvertes, toutes ces jouissances, elles sont à nous, elles sont belles parce qu'on les partage à deux.

Alors, je ferais peut être dans la fiction, où je nous raconterai sans le montrer, je laisserai peut être juste le blog à l'abandon, je le continuerai peut être dans un concept moins anonyme et moins sexuel. Je ne sais pas vraiment, mais au moins, vous savez pourquoi.

vendredi 8 juillet 2011

T et A, suite et fin

Je suis donc arrivée à Nice, la boule au ventre. Comment allait se dérouler la soirée? Nous devions aller voir un festival d'arts martiaux. Je me demandais si au retour, quelqu'un lancerait "bon, on couche ensemble maintenant?". Tout cela sonnait très faux. Mais je ne pouvais pas me permettre de rater cette opportunité. Les plans à 3 aussi accessibles ne courent pas les rues.
J'arrive. T. m'accueille, il est en train de cuisiner. Il m'apprend que A. ne serait pas là ce soir. Premier choc. On couchera ensemble..que nous deux, alors? Ma boule au ventre ne me quitte pas. On discute, on mange, on part pour la soirée (c'était très sympa, oui) et on rentre. Il devait être autour de minuit. La route et la soirée m'ont légèrement fatiguée, j'aspire à me coucher. T. a prévu autre chose. On joue aux cartes? Bon. Strip poker. Rien que ça. On sort l'alcool, on boit un peu, et on commence à jouer. L'alcool ne me fait pas d'effet, même au bout du 4ème verre, je ne me sens pas excitée. Au fond, je crois même que je m'ennuie. Je ne suis tellement pas dedans, qu'une fois arrivés en sous vêtement, j'ai froid.  Je n'ai pas envie de continuer. Lui est en forme, ne remarque rien. Je l'informe que je n'irai pas plus loin dans le déshabillement. Il a l'air déçu. On continue de jouer cependant, passant au jeu de la vérité. Evidemment, toutes les questions portent sur le sexe, nos anciens partenaires, en nombre, en qualité, nos habitudes, nos fantasmes. Je m'ennuie toujours. J'apprends qu'ils ont déjà fait de nombreux plans à 3, une dizaine, et quelques plans à 4. Ils couchent chacun de leur côté. Lui compte 7-8 partenaires non officiels, en dehors de leurs parties à plusieurs. Second choc. Cela me déstabilise vraiment. Je ne suis donc qu'une parmi les autres, pas une fille spéciale. Mon égo a mal et cela ne m'incite pas plus à être "une parmi les autres". Mais je suis là, je ne peux pas vraiment reculer. Il va chercher je ne sais quoi dans la chambre, revient derrière moi. Une main sur l'épaule. Voilà, on y est. Il se penche par dessus moi pour m'embrasser. Je me laisse faire. Je sens son excitation venir, sa bouche attaque avidement la mienne, ses lèvres se font plus pressantes, il respire fort. Moi je ne bouge pas, assise sur ma chaise, me sentant ridicule dans ma petite tenue, je suis docile et me laisse embrasser.
Je ne sais plus s'il m'a d'abord levé, ou d'abord enlevé mon soutien gorge, mais je me souviens qu'il s'est mis à m'embrasser les seins, et qu'il n'était pas dans une positions des plus confortables. Ca ne m'aidait pas à essayer de trouver du plaisir là dedans. Ses mains se voulaient baladeuses. Il était pressé. En oubliait l'essentiel. Un peu maladroitement, il m'a porté jusqu'au lit. Les choses sont un peu floues maintenant, mais je me suis vite retrouvée totalement nue dans son lit, lui à genoux me surplombant, capote au fusil. Il a essayé de me pénétrer. Mais non, ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas avoir si peu envie de quelqu'un. Il n'avait rien fait pour m'exciter, mon corps n'avait pas envie de lui. Et mon esprit s'envolait vers Lui. Je ne voulais pas d'un troisième coup raté après toute la jouissance que Lui avait réussi à me donner.
"Désolée, j'arriverai pas".
Je crois que j'ai pleuré. Il a compris l'idée: je lui avais dit quelques semaines plus tôt que j'avais toujours du mal à me défaire de mon Ex. Il n'a pas posé de question. On s'est glissé sous la couette, on a lancé un film. La fatigue nous gagnait terriblement et nous n'arrivions pas à regarder la TV.

Troisième choc: il est allé déplié le canapé lit du salon pour que je puisse y dormir.

lundi 4 juillet 2011

T et A

Après re lecture, je me rends compte que je n'ai toujours pas clos le chapitre sur T et A.
J'ai évoqué mes envies lesbiennes, parlons maintenant de triolisme.

J'ai donc dans mon entourage un couple hétéro, qui parle assez librement de sexualité, sans pour autant entrer dans les détails. Un soir, alors que je commençais à peine à sortir avec Lui, nous avons passé une soirée avec deux autres amis. Nous étions tous d'humeur badine et avons beaucoup ri détournant chacune de nos conversations de façon sexuelle. C'est ainsi que la simple évocation d'un sandwich s'est transformée en scénario de gang bang, et qui ferait les tomates, et qui ferait le steak.
Au retour de cette soirée, j'ai reçu un sms de T. qui disait à peu de chose près: "c'est dommage que tu te sois trouvée un mec, parce qu'avec A. on t'aurait bien proposé quelque chose". Amusée et encore dans l'euphorie de la soirée, j'ai du lui répondre que je n'aurai certainement pas refusé.

Je n'ai repensé que le lendemain à cette situation. 
A. me plaisait, mais pas sexuellement. Elle est belle, avec ses longs cheveux noirs (ou rouges, selon l'humeur), ses yeux bleus clairs très bien maquillés. Ses quelques tâches de rousseur. Plus grande que moi, elle est toujours manucurée, porte facilement les chaussures aux talons les plus vertigineux. Elle s'assume femme fatale, fait même de la moto pour achever le fantasme. Pourtant, je ne me voyais pas intime avec elle, l'embrasser, la caresser.
Pour T. c'est plutôt l'inverse. Il est plutôt banal même si son corps est plutôt bien fait. Il n'est pas un beau gosse, le regarder ne m'excite pas. Mais nous avions une complicité qui attirait ma curiosité. Et cette complicité n'a fait que grandir avec le temps, une fois cette soirée passée. Maintenant, tout ce qui pouvait être détourné sexuellement l'était. Des jeux de regards, des promesses de futures prouesses sexuelles partagées. Pour moi, tout n'était qu'un jeu. Mais d'après Lui, T. me regardait avec beaucoup trop d'envie pour que ce ne soit qu'un jeu.
Quand nous allions en boîte, il s'arrangeait toujours pour pouvoir danser avec moi, sur un zouk ou un autre air destiné à ce que les corps se serrent et transpirent ensemble. Cela n'allait pas plus loin, A. était toujours dans les parages. Il avait son approbation.

Puis je suis redevenue célibataire. Le jeu ne s'est pas arrêté, mais il commençait à me mettre mal à l'aise, à devenir plus qu'un jeu. Maintenant la proposition allait se concrétiser. J'était à la fois contente de pouvoir profiter de ce genre d'occasion. Mais je ne me sentais pas prête, affaiblie par ma relation. Et surtout, je n'avais toujours pas envie de coucher avec eux, séparément ou ensemble. J'ai tout de même continué à jouer, galvanisée par l'attention qu'ils me portaient, que T. le portait. Tant est si bien qu'au nouvel an, lors de la bise de minuit, le deuxième bisou pour T. a atterri sur ses commissures, de façon flagrante et délibérée. A. n'y a pas eu droit, j'apprendrai plus tard par T. qu'elle en a été jalouse.
Plus tard, nous avons partagé plusieurs soirées avec T., en dehors de la présence d'A.. Et nos lèvres se cherchaient de plus en plus, sa ferveur montait de plus en plus. Moi je laissais faire, après tout, après l'avoir chauffé toute la soirée pour le plaisir de jouer, c'était normal de le laisser avoir une petite récompense. Jusqu'à ce que je réalise que nous allions certainement trop loin, que tout ceci n'était pas correct auprès d'A.. Il m'a donc expliqué qu'ils étaient libertins.Et bizarrement, ça m'a assez troublé.

Il m'a dit qu'ils étaient ensemble, bien au clair sur leurs sentiments, mais qu'ils se laissaient le droit d'être intimes avec d'autres personnes, sans avoir de comptes à se rendre. A. savait donc l'attirance existant entre T. et moi, sans se poser de soucis quant à ce que nous en faisions. Quand à la partie du plan à 3, il m'a expliqué qu'ils avaient déjà fait ça, et que pour eux, c'était pour renforcer les liens d'amitié. Partager plus qu'un bon repas entre amis. Ce n'était pas que pour le fantasme sexuel. Ce n'était d'ailleurs pas placé sur le plan sexuel.

Pour moi, cette annonce m'avait refroidie. Ce plan à trois pour moi était purement sexuel, une découverte, un fantasme. C'est sur ce plan là que je commençais à me faire à l'idée de coucher avec eux. Mais de voir tout ça sur une notion de partage, d'affection, ce n'était pas pour moi.

Malgré ça un soir, je suis allée partie pour aller passer ma soirée seule avec eux deux, chez eux, n'ayant d'autre solution que de "dormir" chez eux.

La suite au prochain épisode!