lundi 10 octobre 2011

Ne me demandez pas pourquoi, hier soir je me suis endormie en pensant à la sodomie.

Je me demandais pourquoi c'était un tel affront d'en parler. De l'envisager, même. J'ai un bon nombre d'amies qui sont catégoriques là dessus: rien ne passera jamais par derrière. Pourquoi? Certes, quand on y pense, c'est sale, c'est pas fait pour ça, blablabla. Vous croyez que sucer un organe qui sert à pisser c'est beaucoup plus propre? Vous pensez qu'il y a moins de bactéries dans une bouche? C'est soi disant "pas naturel". Pourtant les orangs outans se sodomisent régulièrement, dès qu'il y a conflit, pour se faire pardonner.

Certes j'ai perdu ma virginité anale avant la vaginale, ce qui fait de moi quelqu'un de très particulier, et j'ai été moi même perturbée par ça, ce n'était pas "normal". Pour autant, ce n'est pas à cause de ce fait que j'aime ça maintenant. C'est dommage que les hommes soient toujours autant surpris qu'une nana puisse aimer ça (je ne vous raconte pas la surprise de mon ex la première fois que je lui ai demandé: à cause de sa largeur, aucune de ses partenaires n'avaient jamais envisagé la chose).

C'est bizarre que les gens soient si ouverts quand on parle de changer de position, varier les lieux, le nombre de partenaires, que la fellation ne soit plus tabou, que les femmes réclament une indépendance sexuelle, et que, malgré tout, on soit réfractaire à oser essayer. Qu'on n'aime pas, je peux comprendre. Mais ce sont des sensations tellement différentes, des deux côtés du pénis, que je ne comprends pas comment on ne peut pas être curieux. Les hommes aiment tellement ça, sentir leur pénis oppresser dans ce petit espace. S'ils s'y sentent bien, c'est que le matériel est fait pour accueillir la chose. Alors il n'y a pas de raisons que le plaisir ne soit pas partagé.

Comme me l'a si bien appris ma mère (pour les légumes) avant de dire qu'on n'aime pas, il faut goûter!

jeudi 1 septembre 2011

Attention chérie, ça va claquer!

Voilà, vous les attendiez tous (ou au moins une personne), les résultats du dernier sondage sont là!

Je suis un peu plus embêtée qu'avec le précédent, car il est quand même très difficile de faire un véritable constat avec 19 participants. Mais malgré tout, il nous éclaire un petit peu.

Au niveau des détails des votants, on a surtout une participation masculine et hétérosexuelle, puisque je compte 12 mâles hétéros. On a aussi 4 vaillants homos (hommes) qui se sont sentis concernés par la cause. 2 jeunes femmes hétéros et une bi ont aussi répondu présentes.

Malgré le peu de participants, j'ai été étonnée de voir que deux d'entres eux ont qualifié l'acte de la fessée de tabou, soit un peu plus de 10%, d'autant que ce sont 2 hommes qui ont donné cette réponse. Autant le premier, hétéro, ne veut surtout pas entendre parlé de la chose, autant le second, homo, est quand même curieux et serait bien tenté par une petite claque, qu'il la donne ou la reçoive.

Ensuite, nous avons beaucoup plus de donneurs, que de receveurs (voilà un beau contraste par rapport à la société!), puisque près de 80% des sondés sont favorables à donner une bonne fessée (qu'ils le fassent souvent, occasionnellement, ou le désire seulement), alors que "seulement" 58% veulent en recevoir (peut être, un peu, beaucoup, à la folie).

En détail, pour les donneurs, 52.63% des sondés donnent une petite tape de temps en temps, et près de 16% ne veulent pas brutaliser les fesses de leur partenaire (dont 2 hommes hétéro, 1 femme hétéro, et 1 homo).

Pour les receveurs, ils sont prêts de 16% à en réclamer, autant à en rêver, et 26% à ne pas en vouloir (ou à ne pas avoir aimé en avoir) dont 6 hommes hétéros (instinct de mâle dominant contrarié?) 1 femme hétéro (la même) et 1 homo.

Et enfin, un de nos homo, qui adore en recevoir, m'a précisé que c'était encore mieux avec une tapette! (allez savoir s'il parle de son partenaire ou d'autre chose...!)


Voilà, j'espère que cette petite intrusion sur vos pratiques vous a plu, n'hésitez pas à relancer le débat.

Sur ce, je ne sais pas quand je pourrai reblogguer, puisque je vais bientôt quitter le pays pour une relative longue période. J'essayerai de continuer de twitter, mais je n'aurai peut être pas assez de temps pour vous faire bander raconter des belles histoires ici!

mercredi 17 août 2011

Spank me!

Qu'est ce qui fait d'une fessée un geste terriblement érotique pour celui qui la donne, ou celle qui la reçoit, et en même temps un gros tabou, un geste choquant pour certain(e)s ?

Comme je l'expliquais dans mes premiers billets, je pense que mes plaisirs charnels ont été conditionnés par mes premières expériences. Je ne me définis pas comme une véritable maso, le bondage ne m'attire pas vraiment, pas plus que les relations de maître/soumis. Pourtant, grâce à mon premier partenaire, je suis plutôt adepte des fessées (et autres étranglements et gifles, mais ce n'est pas le sujet de ce billet).
Je suis pourtant incapable de dire pourquoi la main de mon partenaire qui claque sur ma fesse me fait jubiler. Il ne s'agit pas d'un plaisir orgasmique, je ne pense pas prendre un plaisir sexuel là dedans. Cela ne m'excite pas comme une caresse ou un baiser bien placé. Cela n'aidera pas à me faire mouiller ou jouir. Malgré tout, j'aime ça. J'aime offrir ma croupe et que mon partenaire en fasse ce qu'il en veut. J'aime qu'il prenne plaisir à ressentir ma chair dans ses mains. J'aime quand ça claque. Qu'il me fasse sentir toute sa puissance par ce geste. Peut être une histoire de flux sanguin qui se propage d'un coup plus rapidement vers les zones plasirs du cerveau, déjà actives par les baisers et caresses préliminaires ?
De l'autre côté du pénis, je ne sais pas quel peut être le plaisir de l'homme à claquer un petit cul. Ce n'est pas un geste naturel chez mon homme, qui me fesse uniquement parce qu'il sait que ça me plaît. Pourtant j'ai bien l'impression qu'il y a un fantasme partagé par la plupart des hommes à l'envie de faire claquer un fessier bien rond. Un plaisir de le faire rebondir par sa volonté seule ? Ou bien est ce parce que les femmes en font un tabou ? Car je pense qu'il y a autant de femmes qui refusent ce geste (traumatisée par les fessées reçues dans leur enfance?) que d'hommes qui rêvent d'en mettre une bonne.

Et pour vous ? La fessée c'est une punition ou une récompense ?
Répondez à ce sondage express afin de me donner votre avis: c'est par là! 

mardi 2 août 2011

Les résultats poilus!

Vous les attendiez tous, voici enfin les résultats du sondage qui va vous aider à savoir quoi faire de vos poils pubiens!

Tout d'abord, les statistiques des participants. 60 personnes se sont prêtées au jeu et ont répondu à toutes les questions.
Parmi ces 60 personnes que je remercie vivement, nous comptons:
24 gays
1 lesbienne
27 hommes hétéros
3 femmes hétéros
3 hommes bi
2 femmes bi

Les femmes sont donc assez peu représentées, les résultats sont donc à prendre avec du recul.

J'ai classé les résultats par "catégories". Parce que je pense qu'on s'en fout si les hommes gays préfèrent ou pas le poil chez la femme, par exemple.

La tendance générale, toutes "catégories" confondues, est quand même en faveur du poil, puisque près de 71% des sondés sont pour. Et ça c'est une bonne nouvelle!

En détail, les gays sont définitivement contre le rasage intégral, puisqu'ils sont près de 96% à avoir voté pour le poil! Notre lesbienne préfère également trouver des poils sur le pubis de sa partenaire.

En revanche les hétéro sont un peu plus partagés sur la question. 2 de nos nanas sont pour, mais une est contre. La tendance est encore plus nuancée chez les hommes, qui sont pour à 50%, contre à 40%, et 2 d'entre eux n'ont même pas réussi à se décider! 
Des retours que j'ai pu avoir, il est vrai que certains auraient voulu des réponses plus nuancées, afin de pouvoir dire qu'ils ne sont pas contre les poils, mais seulement s'ils sont entretenus et pas avec une coupe à la Jackson Five.

Les bi sont autant partagés sur la question du poil chez l'homme que sur leur sexualité. Ils sont en effet 40% à vouloir du poil, contre 60% contre. Chez la femme par contre, l'épilation intégrale est de mise, puisque seulement 20% des bi sondés veulent bien voir du poil chez leur partenaire.


Si vous souhaitez d'autres résultats sur ce sondage, demandez! Et n'hésitez pas à partager votre opinion sur cette question dans les commentaires.

Je pense que je referai certainement des sondages, je trouve ça assez sympa et instructif, et ça me permettra d'alimenter ce blog (même si j'ai repensé à quelqu'un dont il faut que je vous parle!)!

Merci à tous pour vos réponses et pour avoir diffuser ce questionnaire!

lundi 25 juillet 2011

Grand sondage

Merci de prendre un peu de votre temps pour aider la science! Si vous êtes pressez de faire vos 5 prochains clics, vous pouvez suivre tout de suite le lien pour le sondage: ici!

Pourquoi j'ai fait ça? J'ai testé il y a peu l'épilation intégrale, et je me demandais si cela pouvait faire un sujet intéressant pour mon blog. En soi, pas vraiment, savoir la quantité de poils que j'ai n'intéresse que mon mec et moi (et ma gynéco peut être). L'expérience ne m'ayant pas particulièrement convaincue, je me suis demandée la tendance générale des goûts en matière de poils pubiens, afin de savoir si, véritablement, il existe un engouement pour la calvitie de nos organes du plaisir.

Maintenant que vous savez le pourquoi, vous pouvez vous rendre tranquillement sur la page du sondage, répondre aux 4 questions, et attendre patiemment la fin de la semaine pour savoir les résultats de cette enquête qui concerne le monde entier!

Les réponses sont bien sûres anonymes, je ne saurai pas qui à voter quoi (et je m'en fiche un peu), soyez donc honnêtes (et ne votez qu'une fois) afin d'avoir un résultat le plus révélateur possible!

vendredi 15 juillet 2011

Je crois que j'ai fait le tour de mes conquêtes. Bien sûr, je pourrais plonger dans ma mémoire et retrouver quelques épisodes marquant. Comme avec N., quand nous nous masturbions alors que des amis dormaient dans la même pièce que nous. Où avec T.A., quand il m'a saisi fermement par les cuisses pour me plaquer contre un mur, et qu'il était prêt à me baiser dans cette chambre pendant que sa copine et nos amis fêtaient le nouvel an dans le salon. Ou J.P., celui que j'oublie tout le temps, la honte de mon parcours sentimental, accessoirement celui qui était incapable de bander suffisamment longtemps pour pouvoir me pénétrer.
Mais je n'ai pas envie de revoir ces images. Je n'ai pas envie que mon cerveau se concentre sur ces souvenirs. Je n'en ai plus envie depuis que je suis avec chérichou. Cet homme qui ne devait être qu'un plan q, et qui est devenu bien plus. Cet homme qui me comble au delà de mes espérances.
Et ne comptez pas sur moi pour vous raconter nos ébats. Ils sont trop beaux, trop intimes, trop amoureux pour être publiques. Oui, je pourrais vous narrer quand il m'a prise en levrette et qu'il a joui sur mon dos, je pourrais vous dire que l'on s'est filmé plusieurs fois et que l'on compte bien titiller notre côté exhibo sur internet, je pourrais aussi demander si vous connaissez une nana qui voudrait de nous pour un plan à 3. Mais je n'en ferai rien. Toutes ces expériences (et elles sont bien plus nombreuses), tous ces échanges, toutes ces découvertes, toutes ces jouissances, elles sont à nous, elles sont belles parce qu'on les partage à deux.

Alors, je ferais peut être dans la fiction, où je nous raconterai sans le montrer, je laisserai peut être juste le blog à l'abandon, je le continuerai peut être dans un concept moins anonyme et moins sexuel. Je ne sais pas vraiment, mais au moins, vous savez pourquoi.

vendredi 8 juillet 2011

T et A, suite et fin

Je suis donc arrivée à Nice, la boule au ventre. Comment allait se dérouler la soirée? Nous devions aller voir un festival d'arts martiaux. Je me demandais si au retour, quelqu'un lancerait "bon, on couche ensemble maintenant?". Tout cela sonnait très faux. Mais je ne pouvais pas me permettre de rater cette opportunité. Les plans à 3 aussi accessibles ne courent pas les rues.
J'arrive. T. m'accueille, il est en train de cuisiner. Il m'apprend que A. ne serait pas là ce soir. Premier choc. On couchera ensemble..que nous deux, alors? Ma boule au ventre ne me quitte pas. On discute, on mange, on part pour la soirée (c'était très sympa, oui) et on rentre. Il devait être autour de minuit. La route et la soirée m'ont légèrement fatiguée, j'aspire à me coucher. T. a prévu autre chose. On joue aux cartes? Bon. Strip poker. Rien que ça. On sort l'alcool, on boit un peu, et on commence à jouer. L'alcool ne me fait pas d'effet, même au bout du 4ème verre, je ne me sens pas excitée. Au fond, je crois même que je m'ennuie. Je ne suis tellement pas dedans, qu'une fois arrivés en sous vêtement, j'ai froid.  Je n'ai pas envie de continuer. Lui est en forme, ne remarque rien. Je l'informe que je n'irai pas plus loin dans le déshabillement. Il a l'air déçu. On continue de jouer cependant, passant au jeu de la vérité. Evidemment, toutes les questions portent sur le sexe, nos anciens partenaires, en nombre, en qualité, nos habitudes, nos fantasmes. Je m'ennuie toujours. J'apprends qu'ils ont déjà fait de nombreux plans à 3, une dizaine, et quelques plans à 4. Ils couchent chacun de leur côté. Lui compte 7-8 partenaires non officiels, en dehors de leurs parties à plusieurs. Second choc. Cela me déstabilise vraiment. Je ne suis donc qu'une parmi les autres, pas une fille spéciale. Mon égo a mal et cela ne m'incite pas plus à être "une parmi les autres". Mais je suis là, je ne peux pas vraiment reculer. Il va chercher je ne sais quoi dans la chambre, revient derrière moi. Une main sur l'épaule. Voilà, on y est. Il se penche par dessus moi pour m'embrasser. Je me laisse faire. Je sens son excitation venir, sa bouche attaque avidement la mienne, ses lèvres se font plus pressantes, il respire fort. Moi je ne bouge pas, assise sur ma chaise, me sentant ridicule dans ma petite tenue, je suis docile et me laisse embrasser.
Je ne sais plus s'il m'a d'abord levé, ou d'abord enlevé mon soutien gorge, mais je me souviens qu'il s'est mis à m'embrasser les seins, et qu'il n'était pas dans une positions des plus confortables. Ca ne m'aidait pas à essayer de trouver du plaisir là dedans. Ses mains se voulaient baladeuses. Il était pressé. En oubliait l'essentiel. Un peu maladroitement, il m'a porté jusqu'au lit. Les choses sont un peu floues maintenant, mais je me suis vite retrouvée totalement nue dans son lit, lui à genoux me surplombant, capote au fusil. Il a essayé de me pénétrer. Mais non, ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas avoir si peu envie de quelqu'un. Il n'avait rien fait pour m'exciter, mon corps n'avait pas envie de lui. Et mon esprit s'envolait vers Lui. Je ne voulais pas d'un troisième coup raté après toute la jouissance que Lui avait réussi à me donner.
"Désolée, j'arriverai pas".
Je crois que j'ai pleuré. Il a compris l'idée: je lui avais dit quelques semaines plus tôt que j'avais toujours du mal à me défaire de mon Ex. Il n'a pas posé de question. On s'est glissé sous la couette, on a lancé un film. La fatigue nous gagnait terriblement et nous n'arrivions pas à regarder la TV.

Troisième choc: il est allé déplié le canapé lit du salon pour que je puisse y dormir.

lundi 4 juillet 2011

T et A

Après re lecture, je me rends compte que je n'ai toujours pas clos le chapitre sur T et A.
J'ai évoqué mes envies lesbiennes, parlons maintenant de triolisme.

J'ai donc dans mon entourage un couple hétéro, qui parle assez librement de sexualité, sans pour autant entrer dans les détails. Un soir, alors que je commençais à peine à sortir avec Lui, nous avons passé une soirée avec deux autres amis. Nous étions tous d'humeur badine et avons beaucoup ri détournant chacune de nos conversations de façon sexuelle. C'est ainsi que la simple évocation d'un sandwich s'est transformée en scénario de gang bang, et qui ferait les tomates, et qui ferait le steak.
Au retour de cette soirée, j'ai reçu un sms de T. qui disait à peu de chose près: "c'est dommage que tu te sois trouvée un mec, parce qu'avec A. on t'aurait bien proposé quelque chose". Amusée et encore dans l'euphorie de la soirée, j'ai du lui répondre que je n'aurai certainement pas refusé.

Je n'ai repensé que le lendemain à cette situation. 
A. me plaisait, mais pas sexuellement. Elle est belle, avec ses longs cheveux noirs (ou rouges, selon l'humeur), ses yeux bleus clairs très bien maquillés. Ses quelques tâches de rousseur. Plus grande que moi, elle est toujours manucurée, porte facilement les chaussures aux talons les plus vertigineux. Elle s'assume femme fatale, fait même de la moto pour achever le fantasme. Pourtant, je ne me voyais pas intime avec elle, l'embrasser, la caresser.
Pour T. c'est plutôt l'inverse. Il est plutôt banal même si son corps est plutôt bien fait. Il n'est pas un beau gosse, le regarder ne m'excite pas. Mais nous avions une complicité qui attirait ma curiosité. Et cette complicité n'a fait que grandir avec le temps, une fois cette soirée passée. Maintenant, tout ce qui pouvait être détourné sexuellement l'était. Des jeux de regards, des promesses de futures prouesses sexuelles partagées. Pour moi, tout n'était qu'un jeu. Mais d'après Lui, T. me regardait avec beaucoup trop d'envie pour que ce ne soit qu'un jeu.
Quand nous allions en boîte, il s'arrangeait toujours pour pouvoir danser avec moi, sur un zouk ou un autre air destiné à ce que les corps se serrent et transpirent ensemble. Cela n'allait pas plus loin, A. était toujours dans les parages. Il avait son approbation.

Puis je suis redevenue célibataire. Le jeu ne s'est pas arrêté, mais il commençait à me mettre mal à l'aise, à devenir plus qu'un jeu. Maintenant la proposition allait se concrétiser. J'était à la fois contente de pouvoir profiter de ce genre d'occasion. Mais je ne me sentais pas prête, affaiblie par ma relation. Et surtout, je n'avais toujours pas envie de coucher avec eux, séparément ou ensemble. J'ai tout de même continué à jouer, galvanisée par l'attention qu'ils me portaient, que T. le portait. Tant est si bien qu'au nouvel an, lors de la bise de minuit, le deuxième bisou pour T. a atterri sur ses commissures, de façon flagrante et délibérée. A. n'y a pas eu droit, j'apprendrai plus tard par T. qu'elle en a été jalouse.
Plus tard, nous avons partagé plusieurs soirées avec T., en dehors de la présence d'A.. Et nos lèvres se cherchaient de plus en plus, sa ferveur montait de plus en plus. Moi je laissais faire, après tout, après l'avoir chauffé toute la soirée pour le plaisir de jouer, c'était normal de le laisser avoir une petite récompense. Jusqu'à ce que je réalise que nous allions certainement trop loin, que tout ceci n'était pas correct auprès d'A.. Il m'a donc expliqué qu'ils étaient libertins.Et bizarrement, ça m'a assez troublé.

Il m'a dit qu'ils étaient ensemble, bien au clair sur leurs sentiments, mais qu'ils se laissaient le droit d'être intimes avec d'autres personnes, sans avoir de comptes à se rendre. A. savait donc l'attirance existant entre T. et moi, sans se poser de soucis quant à ce que nous en faisions. Quand à la partie du plan à 3, il m'a expliqué qu'ils avaient déjà fait ça, et que pour eux, c'était pour renforcer les liens d'amitié. Partager plus qu'un bon repas entre amis. Ce n'était pas que pour le fantasme sexuel. Ce n'était d'ailleurs pas placé sur le plan sexuel.

Pour moi, cette annonce m'avait refroidie. Ce plan à trois pour moi était purement sexuel, une découverte, un fantasme. C'est sur ce plan là que je commençais à me faire à l'idée de coucher avec eux. Mais de voir tout ça sur une notion de partage, d'affection, ce n'était pas pour moi.

Malgré ça un soir, je suis allée partie pour aller passer ma soirée seule avec eux deux, chez eux, n'ayant d'autre solution que de "dormir" chez eux.

La suite au prochain épisode!

lundi 27 juin 2011

B. suite et fin

Nous nous sommes retrouvés relativement peu de temps après. Une nouvelle soirée. Je fais comme si de rien n'était en présence des autres. Tard dans la nuit, il ne reste que mon frère et nous deux. Mon frère montre des signes de fatigue et va se « reposer un peu ». Seule avec B., j’exulte, je vais enfin retrouver ses lèvres. Il est à l'autre bout de la cuisine, en train de parler de je ne sais quoi. J'adore ces moments, rares, où j'ai autant envie d'embrasser quelqu'un. C'est généralement au moment d'embrasser quelqu'un pour la première fois. Mon cerveau et tout mon corps ne sont fixés que sur cette envie. Je marche au ralentit, n'entend plus ce qu'il se dit. Je ne peux jamais réprimer un sourire. Mes yeux ne voient que cette bouche en mouvement. La mienne trépigne d'impatience de le faire taire. Le moment où j'y arrive est toujours très puissant. Il se laissait embrasser. Me chuchotant que mon frère risquait arriver à tout moment. Faisant mine d'arrêter, mais continuant d'avancer ses lèvres vers les miennes. Il est parti s’asseoir, pensant certainement pouvoir faire cesser mon ardeur. Cela ne m'a excité que davantage. J'aime jouer, et c'était un jeu formidable. Je me suis assise sur lui. Là, il ne pouvait plus me fuir. Je l'ai laissé au milieu d'un baiser quand j'ai entendu mon frère se lever. Cette soirée s'est finie ainsi.
Le schéma s'est plus ou moins reproduit la soirée suivante. Je cherchais par tous les moyens à me retrouver seule avec lui pour pouvoir l’assaillir de baisers. Il se laissait toujours faire, ne me repoussant que par des mots « on pourrait nous surprendre ». J'ai réussi à le convaincre de finir la nuit dans le studio, lui et moi, sans risquer d'être interrompus. On a discuté un petit peu, lui m'expliquant que tout ça ne pouvait pas aller plus loin, qu'il n'était pas prêt à s'engager, qu'il ne voulait pas que quiconque l'apprenne, qu'il ne voulait pas que je m'attache. En retour, je lui promettais de veiller sur moi, de ne pas tomber amoureuse de lui, que je ne lui demandais pas que l'on soit un couple. Mais il ne savait pas que mes sentiments pour lui étaient déjà très intenses. Il ne savait pas que je ne pouvais pas me priver du plaisir que j'avais à être quelques heures avec lui, quitte à souffrir de son absence des jours durant. Une fois serein, convaincu par mes mensonges, il s'est laissé aller. Nos baisers devenaient de plus en plus tendres. Il m'a fait monter sur lui. Me demander par des petits gémissements s'il pouvait enlever mon haut, dégrafer mon soutien gorge, le retirer. Je le laissais faire. Je ne le savais pas encore, mais je ne pouvais pas lui dire non. C'est ainsi que lorsqu'il m'a demandé une fellation, je n'ai pas su refuser. J'avais envie de lui, mais était toujours vierge à cette époque. Je n'avais jamais eu de pénis dans la bouche. J'avais peur de lui faire mal, de faire mal tout court. Qu'il se rende compte à quel point j'étais novice. Mais je ne voulais pas rater cette occasion. Je ne voulais pas qu'il refuse de me voir de nouveau parce que j'étais vierge. Après un peu d'hésitation, je lui ai donc « prêté mes lèvres ». J'ai été agréablement surprise, de trouver autant de plaisir à embrasser cette chose. J'étais très mal installée, je souffrais presque de ma position, mais je ne voulais pas m'interrompre. Ou plutôt l'interrompre, lui. Il avait l'air d'apprécier. Sa main venait de temps en temps caresser mes cheveux. Se poser sur ma nuque, m'incitant avec une extrême douceur à continuer dans ce rythme. Je ne savais absolument pas ce que je faisais. Alors j’expérimentais. Mouvement large de haut en bas sans que la langue ne touche, va et vient rapide sur le gland, balade de la langue seule, baisers. Je sentais les pulsions de sang dans sa verge. Je sentais les légers tressaillements de plaisir qui faisaient mouvoir sa bite. Je l'entendais respirer plus fort. Et puis je l'ai senti, lui. Une chaleur dans ma bouche. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas combien de temps cela allait durer, la quantité du liquide qui arrivait. C'était la première fois que je voyais un homme jouir. La première fois que JE faisais jouir un homme. Je me sentais bien. J'ai avalé ce qu'il m'avait donné. Un arrière goût est vite venu s'installer sur le fond de mon palais. Je suis remontée à sa hauteur. Mon corps endolori de ma position inconfortable. Un arôme amer dans ma bouche. Mais satisfaite d'avoir pu le satisfaire. Je crois qu'il m'a remercié. Puis je suis allée vomir. Et puis il est resté un instant, à profiter de la douceur de mes mains câlines sur son corps. Puis il est parti.
La fois suivante, le scénario s'est répété. A la fin de la soirée, il m'a dit qu'il faudrait que nous ayons une capote pour la fois suivante. La fois suivante, je lui ai confié, enfin, que j'étais vierge. Il ne voulait pas être le premier. D'après lui, c'était une trop grande responsabilité. Il me respectait trop pour ça. Pourtant, il a continué de me rejoindre dans ce studio, et il a continué à jouir dans ma bouche.
Une fois par mois, pendant près d'un an. Il me rejoignait dans le studio, que l'on ait passé la soirée ensemble, avec mon frère ou non. On traînait un peu, pour discuter ou regarder un film. Puis nos bouches se cherchaient. Puis il me montait sur lui. M'enlevait mon soutien gorge. Me demandait de lui prêter ma bouche. Me remerciait. Puis il partait.
Il ne profitait jamais de mon corps. Ne venait jamais sur moi. Ne me caressait jamais. Il n'a jamais passé une nuit entière avec moi. Et malgré ça, je continuais de l'aimer. Je continuais de vouloir sa présence. Je n'ai jamais su lui dire non. J'ai toujours cru qu'un jour il finirait par se laisser vraiment aller avec moi. Qu'il accepterait d'être le premier.
Puis j'ai connu P., à qui j'ai soldé ma virginité. Je pensais qu'ainsi B. se laisserait aller. Ca ne l'a pas rassuré. Il est venu encore quelques fois. Et puis m' annoncé que c'était la dernière fois. Il me l'a dit après s'être soulagé bien sûr. Je lui en ai voulu, pendant quelques semaines. Et Il est arrivé, m'a montré à quel point quelqu'un pouvait s'occuper de moi, vouloir mon plaisir, être même prêt à se priver du sien pour pouvoir m'en donner. J'ai donc réussi à oublier B. dans Ses bras. Pendant près d'un an, je n'ai pas eu de nouvelles. Jusqu'à son anniversaire, où je n'ai pas pu résister à lui envoyer un message. Où il m'a appris que sa mère venait de décéder. On a donc repris contact. Amicalement. Car au fond, on était ami, à la base. Je voulais qu'il puisse compter sur moi pour l'aider. Et puis je me suis séparée de Lui. Et puis un samedi soir, je l'ai croisé dans un bar par hasard. Quelques heures plus tard, j'ai reçu un message, comme j'en avais reçu des dizaines quelques mois plus tôt « qu'est ce que tu fais ? ». Quand j'ai lu le message, j'ai su que je ne pourrais toujours pas lui dire non. Je me suis promis de ne pas le sucer. Cela ne devait pas être aussi simple pour lui.
Il a essayé, s'est laissé aller à me toucher comme jamais il ne l'avait fait. Il avait demandé une capote à un copain avant de venir. On a couché ensemble. J'ai été déçue. Tellement déçue. Comme toujours, il avait refusé de venir sur moi, je devais faire « tout le travail ». Je n'y arrivais pas, parce que j'étais trop sèche par manque de caresse, parce que je me sentais comme une chose, parce qu'a chaque geste qu'il faisait, je pensais à ceux que faisaient mon Ex. Je voulais lui donner du plaisir, mais je n'ai pas pu. Parce que je n'en prenais pas moi même. Il l'a vu, il a fini par venir sur moi. Ce n'était pas mieux. C'est ce jour que j'ai appris pourquoi des femmes simulaient. Avec X., je n'avais même pas eu le temps de faire semblant. Là, le temps était long. Pourtant, j'avais encore trop de sentiments pour lui pour le contrarier. Je voulais qu'il vienne, je voulais qu'il ne regrette pas de s'être laissé aller avec moi. Alors je respirais fort, me tortillais un peu, j'ai enfoui ma tête dans ses épaules, j'ai feint une contraction de plaisir, afin que cela cesse, enfin.
On s'est revu le mois suivant, mais je ne voulais pas. Je ne pouvais pas. J'ai refusé tout ce qu'il m'a proposé. 
Bizarrement, je n'ai plus eu de nouvelles de lui après cette soirée. Et c'est pas plus mal. Car depuis, j'ai pu trouvé quelqu'un qui a envie de se donner pour moi, qui est prêt à tout, et qui, dieu merci, réussi à me donner plus de plaisir que jamais.  

vendredi 17 juin 2011

B., les prémices

Il faut que je parle un peu plus de B..

Je l'avais déjà évoqué, je ne pense pas assez par rapport à la place qu'il a pu prendre dans ma vie. Pour résumer, B. est un gentil petit con. Il ne veut pas faire de mal autour de lui, mais il gère tellement mal les choses, qu'il en fait quand même.

Tout a commencé à cause de ma mère. B. est un ami de mon frère. Il était à une soirée avec lui et d'autres amis que je connaissais déjà un peu. Ma mère est allée faire je ne sais quoi près des festivités, et en remontant elle est venue me chercher: "il y en a un super mignon! Je suis sûre que c'est ton genre! Il a des ces yeux!". Là déjà, elle avait grandement titillé ma curiosité. J'aime les yeux, c'est la partie essentielle qui fait que quelqu'un va me plaire ou pas. Je me fous de la taille, des muscles, de la couleur des cheveux, du nombre de doigts de pieds. Si quelqu'un a des yeux clairs (si possible verts, mais j'aime aussi le bleu), il y a 80% de chance que je puisse craquer pour cette personne (si en plus il a des poils au menton, je fonds!)(après analyse, je pense que c'est parce qu'on a tous les yeux marron dans la famille que j'ai ce goût pour l'exotisme rétinien).

J'ai donc essayé quelques jours plus tard de m'incruster à une soirée de mon frère, comme j'avais habitude à le faire à l'époque, pour voir la bête en question. Je n'ai pas mis longtemps à le trouver. Car en effet, il en a de ces yeux! Un vert d'eau juste splendide, presque transparent. Dans la pièce tout m'a paru sombre autour de ces deux pupilles lumineuses. Et en plus, il avait du poil au menton! Petit blondinet, un sourire en or en plus du reste. Plus jeune que les autres, sensiblement mon âge, donc. Je ne suis pas restée longtemps à cette soirée, la première approche n'a été qu'un bonjour parmi les autres. Quelques jours plus tard, je surprends ma mère et ma belle soeur en train de glousser à ce sujet. Ma belle soeur ne tarit pas d'éloges sur ce jeune homme, et qu'il est beau, et qu'il est gentil, et qu'il est généreux en plus. Ma mère de surenchérir qu'on irait très bien ensemble. Voilà, tout est parti de là. Il m'avait plu, c'est vrai, mais je ne pensais pas encore partir à sa chasse. Mais ma mère et ma belle soeur m'ont transmis leur excitation et l'envie de vérifier par moi même s'il est si parfait que ça. 

Soirée barbecue, il s'occupe des grillades un peu à l'écart, moi je suis à table avec les autres. Je ne peux pas m'empêcher de le surveiller du coin de l'oeil. Il est vraiment beau, personne ne peut dire le contraire. Plus tard, je vais à sa rencontre, l'air de rien. On discute de nos vies professionnelles. Il me semble que j'allais bientôt commencer un nouveau boulot, lui commençait un stage. Tout au long de l'été, les soirées se sont enchaînées, et nos conversations aussi. Une certaine complicité commençait à naître, on se taquinait, on se lançait des cacahuètes, on se chamaillait gentiment. Je cherchais avidement sa présence, le voir m’apaisait. Le temps avançait et nos conversations se faisaient plus personnelles. Il me parlait de son ex, me laissait comprendre à quel point il avait souffert de sa relation. Il me parlait de lui, de sa famille, de son rapport trop intime avec l'alcool et la drogue. Plus j'en apprenais sur lui, plus je voulais en savoir. J'étais sa psy, une fois par semaine, au milieu de la nuit, une fois que l'alcool avait oeuvré pour lever les barrières. C'est lui qui m'avait demandé mon numéro de téléphone. Pendant 1 semaine j'étais anxieuse de savoir comment il allait l'utiliser. La semaine suivante je me suis dit qu'il ne se rappelait sûrement plus qu'il l'avait. Mais si, un petit texto histoire de savoir comme ça va. Rien de plus classique.

Et puis un soir, tout a changé. Je ne sais plus comment j'ai réussi à le faire venir chez moi, dans le petit studio indépendant, après une soirée (moi avec mes amis, lui avec les siens), sur les coups de 3-4h du matin. On a bu encore un peu, il est parti s'allonger sur le lit car il ne tenait plus. Je l'ai rejoint, euphorique, n'en revenant pas qu'il était là, juste avec moi. On a continué de plaisanter un peu, puis il m'a demandé un massage. Ok. pour faciliter les choses, il a enlevé son teeshirt. A califourchon sur ses fesses, j'ai découvert sa peau douce. Je me suis appliquée. Je prenais un tel pied à pouvoir le toucher, le tâter, le caresser. Il me demande des bisous. Ok. Je me penche pour déposer un baiser entre ses omoplates. Des bisous partout, partout. Ok. J'embrasse son dos, ses épaules, sa nuque, ses reins. Il se retourne pour me faire face. Je n'ai pas bougé et me retrouve à le dominer. Je continue d'embrasser ce qui vient sous mes lèvres, son ventre, ses hanches, son torse, sa bouche enfin. C'était parfait, d'une douceur incroyable. Honnêtement, je ne sais plus comment la soirée a fini. Il avait baragouiné entre deux baisers que ça ne se faisait pas, d'être dans cette position avec la petite soeur de son ami. Je crois que l'alcool et la fatigue ont eu raison de nous, et qu'il est parti, me laissant finir la nuit seule, le sourire aux lèvres d'avoir pu le goûter.


La suite au prochain épisode...

jeudi 9 juin 2011

Une question de point de vue

Quand j'étais avec Lui, il avait peur que je parte pour un autre. Il avait peur car Il savait que sexuellement je n'avais connu qu'un seul homme avant Lui, un plan Q en plus. Il avait peur que je sois trop curieuse de savoir ce que d'autres étaient capables de me faire ressentir, et que je Le laisse.

Mon chérichou a peur que je parte pour un autre. Il a peur car il sait que j'ai été bien active sexuellement avant lui, plusieurs plans Q et un grand amour en plus. Il a peur que je retourne à ce que j'ai déjà connu, à ce qui m'aurait fait ressentir plus de choses que lui, et que je le laisse.

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Mon grand frère me voit comme une fille asexuée, une vierge effarouchée, dénuée de pensées salaces et d'envies d'amour physique. On n'a jamais parlé de sexe sobres, il ne doit sûrement plus se rappelé que je lui avais dit que je n'étais pas contre les plans à 3. Il ne m'a jamais vraiment vu avec un garçon non plus. Ca lui avait donc fait très bizarre quand il m'avait vu dans la piscine, coincée dans un coin par un jeune homme qui n'avait de cesse de fourrer sa langue dans ma bouche. Ca lui a encore fait plus bizarre le weekend dernier, quand il a vu ma lingerie fine sécher tranquillement sur l'étendoir familiale. Et encore, il n'y avait pas mon porte-jarretelle!

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Quand je passe dans la rue, avec mon sarouel, mes petites tennis et mon tee shirt coloré, je suis incognito. Je suis dans la masse, et on ne se souvient pas que je suis passée là il y a 7 secondes.

Quand je passe dans la rue, avec mes petits talons, ma jupe et mon petit chemisier blanc, je suis la star. Je sors de la masse, et on se retourne sur mon passage pour me regarder 7 secondes de plus.

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Sur Facebook, on me voit comme une jeune fille sage. Qui râle contre ses patrons et les pigeons. Qui a une petite vie calme et rangée.

Sur Twitter, on me voit comme une jeune femme dévergondée. Qui saute son collègue et d'autres pigeons. Qui a une vie folle et qui est un peu dérangée.

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On ne donne jamais que l'image de soi que l'on veut bien renvoyer.

mardi 7 juin 2011

Changement de plan

Je suis embêtée. 

Quand j'ai commencé ce blog, j'avais peur de trop rapidement le laisser tomber car je n'y aurai pas trouver l'exutoire que je cherchais pour partager sur ma vie intime. 

Quand j'ai commencé à écrire, j'étais célibataire et fière de l'être. Je me remettais doucement d'une relation douloureuse. Avec Lui, j'avais découvert ce que c'était que d'aimer, de faire des projets de vie à deux. J'ai découvert des envies de mariage et d'enfants que je ne pensais jamais ressentir un jour. J'ai découvert le septième ciel aussi. Sortie de là, j'avais peur de ne jamais retrouver ces sensations. Je ne me sentais pas capable d'aimer à ce point à nouveau, de mettre un nouveau visage sur le père de mes enfants. Je pensais que je ne pouvais me reconstruire que sexuellement. Que je pouvais au moins être comblée à ce niveau là. Mes quelques aventures qui ont suivies cette histoire (dont celle de X.) m'ont bien prouvé le contraire. Et j'ai eu peur, de ne vraiment plus ressentir aucune de ces merveilleuses choses qu'Il m'avait fait connaître. J'ai fini par redevenir celle que j'étais avant Lui. A ne plus imaginer un visage sur le père de mes enfants, persuadée qu'il n'y aurait pas d'enfants. A me dire que je suis frigide. A m'attendre à un long célibat. Et j'ai été heureuse comme ça.

Quand j'ai commencé ce blog, je ne pensais pas que je serai amenée à rencontrer un homme qui menacerait tout ce semblant de nouvel équilibre. Un homme dont je ne voudrais partager notre intimité avec personne d'autre que lui. Un homme qui me ferait rire, me ferait peur, me ferait envie, et m'emmènerait au delà du septième ciel (sisi). Un homme qui me réconcilierait avec moi même, avec mes névroses, avec mes envies pas toujours catholiques, avec mon corps qui paraît si parfait quand il me regarde.

Alors, je suis embêtée. Il a déjoué tout le concept de ce blog. Car je n'ai plus envie de penser aux autres hommes que j'ai rencontré, de me remémorer les sensations qu'ils m'ont donné, de me souvenir de toutes ces mains, ces bouches, ces bites que j'ai pu connaître.
Pour autant, je n'abandonnerai pas ce blog, car il est une partie de moi, et que j'ai encore plein d'histoires à vous raconter. Je les raconterai juste avec moins de fréquence que je ne pensais. Et je n'aurai surtout plus de plan Q tout frais à vous narrer!

mardi 24 mai 2011

Ceci n'est pas une pipe.

Je ne comprends pas la tabou dégradant qui existe autour de la fellation. Je ne vois pas pourquoi certaines s'obstinent à ne voir que le côté "je me mets aux genoux de l'homme, je suis sa chose". Je trouve que la fellation ne rime pas du tout avec soumission, au grand contraire. 

Il y avait un article dans Cosmo qui décryptait la fellation parfaite. Quand aspirer, pourquoi il faut faire attention aux dents, ne pas oublier qu'on a des mains... Il paraît que je suce bien. Ceux qui me l'ont dit, sont ceux avec qui j'avais vraiment envie de jouer, et surtout, ceux à qui je voulais vraiment donner du plaisir.

Déjà, si on aime son homme, il n'y a rien de plus jouissif que de lui procurer de superbes sensations. On devrait être flattée de pouvoir lui donner ce plaisir. Comme par la réalisation de n'importe quel autre fantasme d'ailleurs. Il n'y a rien de honteux à vouloir emmener son mec au 7ème ciel. C'est bien pour ça qu'il y a vraiment très peu de choses que je refuserais à mon copain (désolée chérichou, pas d'éjac faciale), car le partage dans un couple c'est ça aussi. S'abandonner un peu pour le plaisir de l'autre. Il faut juste savoir que ce n'est pas parce qu'on s'abandonne une fois au lit, qu'on est soumis, maltraité, faible, un moins que rien. "Le plaisir d'offrir". S'offrir à l'autre, ça ne veut pas dire souffrir pour l'autre.

Et puis surtout, je trouve ça excitant de pouvoir contrôler le plaisir d'un homme. C'est un jeu formidable. On a le total contrôle de ce pénis. Il est entre nos mains en plus d'être entre nos lèvres. On contrôle le rythme, la pression, la passion, l'amplitude du mouvement. On contrôle le plaisir. Car on ressent tout. On sent la pression qui augmente. On entend le souffle de son partenaire qui nous indique que, là, oui, cette léchouille ici est délicieuse. On voit la bite se mouvoir à la recherche de la sensation. Et puis on peut jouer, comme on le veut, où on le veut. Car il n'y a pas que cette verge dans la bouche, il y a le reste accroché autour. Il y a des couilles sensibles qui aiment bien être malaxées. Il y a des cuisses qui aiment bien être mordillées. Il y a un anus qui aime bien être légèrement titillé. Il y a un corps tout autour qui a envie de frémir et qu'un simple effleurage peut faire faillir. C'est la domination ultime.

Alors la position inconfortable, la légère envie de vomir quand le gland veut venir embrasser les amygdales, le goût et la texture pas toujours agréable du sperme dans la bouche, tout ça sont de si petits désagréments quand on peut autant s'amuser avec le plaisir de l'autre!

vendredi 20 mai 2011

Ce soir, je joue au solitaire

Grâce à Twitter, je suis tombée un soir sur le blog d'Hathor, à la base pour y lire un article sur le bien-fondé du libertinage. Puis j'ai regardé un peu plus le contenu de ce site, et y ai découvert quelques récits à tendance érotique. Des témoignages de "la première fois", quelques fantasmes et autres confessions.
Tous ces récits m'ont plutôt mise en joie, et m'ont donné envie de m'occuper un peu de moi. Chérichou (oui la rencontre de ce weekend s'est très, très bien passée) n'étant pas disponible, je ne pouvais jouer qu'avec moi même.
Je n'avais pas envie de regarder des vidéos ou des photos pour alimenter mon plaisir jusqu'à ce que la tentation de la caresse soit trop forte. Tous ces textes me faisaient ressentir toutes les sensations qui y étaient décrites, c'était beaucoup plus intense que simplement voir. J'ai donc cherché à lire davantage de récits. Je suis tombée sur un site. J'ai cherché la page "lesbienne" car en image et en pensée, c'est bien ça qui m'excite le plus quand je sens venir l'envie de me divertir. Je suis tombée sur une histoire mauvaise, très mauvaise. Sûrement racontée par un homme. Car je ne pense pas qu'une nana se trimbale avec un gode ceinture dans son sac à main, dans l'idée d'enculer sa meilleure amie hétéro le soir même. Et quand une fille va en embrasser une autre pour la première fois, elle ne commence sans doute pas par lui agripper les seins des deux mains, non, je ne pense pas.

J'aurai préféré lire des préliminaires plus longs. Que Mélissa commence par dégager les cheveux du visage de Cassandra (j'ai envie de l'appeler comme ça), qu'elle continue son mouvement en faisant glisser ses doigts le long de son épaule, de son bras, de sa main. Qu'elle l'observe tranquillement, cette main qu'elle tient, ces mollets, ces hanches, cette nuque, ces yeux. Qu'elle s'approche, tranquillement, fixant Cassandra droit dans les yeux, l'hypnotisant. Et qu'elles s'échangent un baiser, très tendre, très doux, un peu humide. J'aurai aimé que Mélissa recule un tout petit peu, pour observer cette bouche rosée qu'elle vient d'embrasser, avant de le faire à nouveau, avec plus de ferveur. Que ses mains aillent chercher les hanches de Cassandra, qu'elles se glissent dans son dos, qu'elles effleurent à peine ses fesses. J'aurai voulu que ce baiser dure, longtemps, laissant tout le temps au reste de leurs corps de se découvrir. Que leurs bassins se rapprochent, que leurs seins se touchent, que leurs mains profitent de la douceur des tissus avant de vouloir aller chercher la chaleur de leurs peaux. J'aurai voulu imaginer Mélissa arrêter ce baiser, regarder Cassandra droit dans les yeux, avant d'observer son nez, sa bouche, la ligne de sa mâchoire, son cou. Et laisser sa bouche faire le même chemin, un baiser sur le nez, la bouche, la joue, au creux du cou. Qu'elle sente ce parfum délicat, qui scintille sur sa peau chaude. Qu'elle embrasse plus avidement cette gorge, qu'elle veuille la mordre mais qu'elle se retienne alors que Cassandra tente de retrouver une respiration régulière. Leurs lèvres se seraient retrouvées, et leurs robes seraient enlevées, délicatement, frôlant chaque centimètre de leurs corps. La main de Mélissa se baladerait alors sur la douce poitrine de Cassandra. D'un doigt, elle en dessinerait le contour. Puis sa bouche demanderait à goûter ces seins, elle les mordillerait avidement, puis s'agenouillerait, ne lâchant pas le contact de ses lèvres sur la délicieuse peau parfumée de Cassandra. Son ventre, son nombril, jusqu'à l'aine. Puis elle s'arrêterait pour enlever délicatement la culotte humide de sa partenaire. Elle prendrait le temps d'observer la toison qu'elle a devant elle. Glisserait sa main gauche entre les cuisses de Cassandra pour aller chercher ses fesses, ne manquant pas de caresser sa chatte au passage. Sa main droite irait se poser, en même temps que sa bouche sur ce clitoris gorgé qui n'a de cesse de réclamer un contact.

Et c'est là, que la tension aurait été trop forte pour que je continue de lire, et que je me serai précipitée dans ma chambre pour m'occuper de moi, m'imaginant être Cassandra, la bouche de Mélissa sur moi...

samedi 14 mai 2011

I'm an evil slut... and I like it!

Il paraît que je suis "une de ces putains d'allumeuses". Je ne vois pas du tout de quoi il parle... Hier soir, devant la cam, Chérichou (on trouve les pseudos qu'on peut) n'avait pas l'air de s'en plaindre en tout cas.

[19:25:42] chérichou: à cause de toi
[19:25:42] chérichou: j'ai des envies sexuel très prononcé là
[19:26:43] Labonneplanq: faut pas me dire des choses comme ça, je vais avoir envie de te déconcentrer de ton travail :x
[19:26:53] chérichou: j'ai arreté de travailler
[19:27:12] Labonneplanq: tu devais pas bosser jusqu'à 20h?
[19:27:22] chérichou: si
[19:27:23] chérichou: enfin
[19:27:29] chérichou: je reste au taff jusqu a 20h
[19:27:32] chérichou: c'est pas pareil
[19:29:11] Labonneplanq: qu'est ce que j'ai fait pour te donner ces envies?
[19:29:18] Labonneplanq: (que je fasse gaffe quand mm)
[19:29:29] chérichou: rien
[19:29:51] Labonneplanq: ho, mais c'est grave ça
[19:29:55] chérichou: non
[19:29:58] chérichou: au contraire
[19:30:12] chérichou: enfin sauf quand je suis au boulot
[19:30:24] chérichou: j'ai ma main qui se balade sur mon jean (blush)
[19:30:59] Labonneplanq: j'trouve ça grave quand même, si j'ai pas besoin de te faire penser à mes lèvres sur ton corps pour te donner des envies
[19:31:02] Labonneplanq: c'pas très drôle
[19:31:30] chérichou: comment dire
[19:31:41] chérichou: si je commence à penser à ce genre de choses
[19:31:49] chérichou: ma main ne va pas rester sur mon jean.
[19:32:02] Labonneplanq: ho
[19:32:14] Labonneplanq: et si t'imagine que c'est ma main qui est sur ton jean, c'est pareil?
[19:32:30] chérichou: je me controle, je suis fort.
[19:32:41] Labonneplanq: tant mieux alors
[19:32:54] Labonneplanq: je voudrais pas que m'imaginer à genoux devant toi te perturbe
[19:33:48] Labonneplanq: ou que de penser à moi en train de te déboutonner le jean te fasse perdre la raison
[19:34:21] Labonneplanq: oui ça m'amuse terriblement :P
[19:34:28] chérichou: je voit çà
[19:34:30] chérichou: ^^
[19:34:44] Labonneplanq: mais je m'amuserai encore plus si je pouvais jouer avec ma langue sur ton pénis
[19:34:54] chérichou: hum
[19:34:55] chérichou: ok
[19:35:17] Labonneplanq: si je pouvais te caresser doucement
[19:35:55] chérichou: c'est si cruel °.°
[19:36:11] Labonneplanq: pourquoi ça? (a)
[19:36:31] chérichou: parce que ça m'exite terriblement
[19:36:46] Labonneplanq: ho ben mince, c'était pas du tout fait exprès, pardon
[19:36:54] chérichou: nianiania
[19:37:07] chérichou: je fait comment moi après ?
[19:37:22] Labonneplanq: je sais pas moi, il parait que t'es tout seul, nan? :x
[19:37:32] chérichou: oui
[19:37:49] Labonneplanq: je vois pas trop où est le problème moi (a)
[19:38:08] chérichou: c'est tentant
[19:38:25] chérichou: je pourrais juste defaire ma ceinture
[19:38:30] chérichou: déboutonner mon jean
[19:38:48] Labonneplanq: pourquoi pas
[19:39:02] chérichou: arghhh.
[19:40:11] chérichou: mais ça va pas être pratique
[19:40:19] Labonneplanq: pkoi?
[19:40:42] chérichou: ou es que je vais jouir ?
[19:40:59] Labonneplanq: dans ma bouche? (blush)
[19:41:08] chérichou: hmpf
[19:41:32] Labonneplanq: tu dois bien trouver des mouchoirs ou du pq dans ta boite qd mm
[19:41:39] chérichou: ptet
[19:41:45] chérichou: vais voir
[19:42:36] chérichou: trouvé
[19:42:48] chérichou: heureusement que j'ai pas du allé au toilette
[19:42:56] chérichou: parce que avec la boss que j'ai
[19:43:01] chérichou: si je crois quelqu'un
[19:43:18] Labonneplanq: j'pensais que t'étais tt seul
[19:43:26] chérichou: dans la bureau
[19:43:30] chérichou: pas dans l'immeuble
[19:43:50] Labonneplanq: imagine que j'suis avec toi dans le bureau alors
(note de l'auteure: c'est là qu'il a déboutonner son jean) 
[19:44:04] chérichou: (a)
[19:45:03] Labonneplanq: imagine que c'est ma main et pas la tienne
[19:45:53] Labonneplanq: sens mes lèvres sur toi
[19:46:17] Labonneplanq: ma langue
[19:47:24] Labonneplanq: imagine que tu caresse mes seins
[19:47:42] Labonneplanq: que tu les embrasse
[19:47:54] Labonneplanq: que tu les mordilles, que tu les lèches
[19:48:42] Labonneplanq: imagine toi entre mes cuisses
[19:48:53] Labonneplanq: la chaleur qui s'en dégage
[19:51:00] chérichou: wouhouuu
[19:51:09] chérichou: j'ai la tête qui tourne 

 Non, vraiment, je ne vois pas du tout de quoi il parle...