lundi 27 juin 2011

B. suite et fin

Nous nous sommes retrouvés relativement peu de temps après. Une nouvelle soirée. Je fais comme si de rien n'était en présence des autres. Tard dans la nuit, il ne reste que mon frère et nous deux. Mon frère montre des signes de fatigue et va se « reposer un peu ». Seule avec B., j’exulte, je vais enfin retrouver ses lèvres. Il est à l'autre bout de la cuisine, en train de parler de je ne sais quoi. J'adore ces moments, rares, où j'ai autant envie d'embrasser quelqu'un. C'est généralement au moment d'embrasser quelqu'un pour la première fois. Mon cerveau et tout mon corps ne sont fixés que sur cette envie. Je marche au ralentit, n'entend plus ce qu'il se dit. Je ne peux jamais réprimer un sourire. Mes yeux ne voient que cette bouche en mouvement. La mienne trépigne d'impatience de le faire taire. Le moment où j'y arrive est toujours très puissant. Il se laissait embrasser. Me chuchotant que mon frère risquait arriver à tout moment. Faisant mine d'arrêter, mais continuant d'avancer ses lèvres vers les miennes. Il est parti s’asseoir, pensant certainement pouvoir faire cesser mon ardeur. Cela ne m'a excité que davantage. J'aime jouer, et c'était un jeu formidable. Je me suis assise sur lui. Là, il ne pouvait plus me fuir. Je l'ai laissé au milieu d'un baiser quand j'ai entendu mon frère se lever. Cette soirée s'est finie ainsi.
Le schéma s'est plus ou moins reproduit la soirée suivante. Je cherchais par tous les moyens à me retrouver seule avec lui pour pouvoir l’assaillir de baisers. Il se laissait toujours faire, ne me repoussant que par des mots « on pourrait nous surprendre ». J'ai réussi à le convaincre de finir la nuit dans le studio, lui et moi, sans risquer d'être interrompus. On a discuté un petit peu, lui m'expliquant que tout ça ne pouvait pas aller plus loin, qu'il n'était pas prêt à s'engager, qu'il ne voulait pas que quiconque l'apprenne, qu'il ne voulait pas que je m'attache. En retour, je lui promettais de veiller sur moi, de ne pas tomber amoureuse de lui, que je ne lui demandais pas que l'on soit un couple. Mais il ne savait pas que mes sentiments pour lui étaient déjà très intenses. Il ne savait pas que je ne pouvais pas me priver du plaisir que j'avais à être quelques heures avec lui, quitte à souffrir de son absence des jours durant. Une fois serein, convaincu par mes mensonges, il s'est laissé aller. Nos baisers devenaient de plus en plus tendres. Il m'a fait monter sur lui. Me demander par des petits gémissements s'il pouvait enlever mon haut, dégrafer mon soutien gorge, le retirer. Je le laissais faire. Je ne le savais pas encore, mais je ne pouvais pas lui dire non. C'est ainsi que lorsqu'il m'a demandé une fellation, je n'ai pas su refuser. J'avais envie de lui, mais était toujours vierge à cette époque. Je n'avais jamais eu de pénis dans la bouche. J'avais peur de lui faire mal, de faire mal tout court. Qu'il se rende compte à quel point j'étais novice. Mais je ne voulais pas rater cette occasion. Je ne voulais pas qu'il refuse de me voir de nouveau parce que j'étais vierge. Après un peu d'hésitation, je lui ai donc « prêté mes lèvres ». J'ai été agréablement surprise, de trouver autant de plaisir à embrasser cette chose. J'étais très mal installée, je souffrais presque de ma position, mais je ne voulais pas m'interrompre. Ou plutôt l'interrompre, lui. Il avait l'air d'apprécier. Sa main venait de temps en temps caresser mes cheveux. Se poser sur ma nuque, m'incitant avec une extrême douceur à continuer dans ce rythme. Je ne savais absolument pas ce que je faisais. Alors j’expérimentais. Mouvement large de haut en bas sans que la langue ne touche, va et vient rapide sur le gland, balade de la langue seule, baisers. Je sentais les pulsions de sang dans sa verge. Je sentais les légers tressaillements de plaisir qui faisaient mouvoir sa bite. Je l'entendais respirer plus fort. Et puis je l'ai senti, lui. Une chaleur dans ma bouche. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas combien de temps cela allait durer, la quantité du liquide qui arrivait. C'était la première fois que je voyais un homme jouir. La première fois que JE faisais jouir un homme. Je me sentais bien. J'ai avalé ce qu'il m'avait donné. Un arrière goût est vite venu s'installer sur le fond de mon palais. Je suis remontée à sa hauteur. Mon corps endolori de ma position inconfortable. Un arôme amer dans ma bouche. Mais satisfaite d'avoir pu le satisfaire. Je crois qu'il m'a remercié. Puis je suis allée vomir. Et puis il est resté un instant, à profiter de la douceur de mes mains câlines sur son corps. Puis il est parti.
La fois suivante, le scénario s'est répété. A la fin de la soirée, il m'a dit qu'il faudrait que nous ayons une capote pour la fois suivante. La fois suivante, je lui ai confié, enfin, que j'étais vierge. Il ne voulait pas être le premier. D'après lui, c'était une trop grande responsabilité. Il me respectait trop pour ça. Pourtant, il a continué de me rejoindre dans ce studio, et il a continué à jouir dans ma bouche.
Une fois par mois, pendant près d'un an. Il me rejoignait dans le studio, que l'on ait passé la soirée ensemble, avec mon frère ou non. On traînait un peu, pour discuter ou regarder un film. Puis nos bouches se cherchaient. Puis il me montait sur lui. M'enlevait mon soutien gorge. Me demandait de lui prêter ma bouche. Me remerciait. Puis il partait.
Il ne profitait jamais de mon corps. Ne venait jamais sur moi. Ne me caressait jamais. Il n'a jamais passé une nuit entière avec moi. Et malgré ça, je continuais de l'aimer. Je continuais de vouloir sa présence. Je n'ai jamais su lui dire non. J'ai toujours cru qu'un jour il finirait par se laisser vraiment aller avec moi. Qu'il accepterait d'être le premier.
Puis j'ai connu P., à qui j'ai soldé ma virginité. Je pensais qu'ainsi B. se laisserait aller. Ca ne l'a pas rassuré. Il est venu encore quelques fois. Et puis m' annoncé que c'était la dernière fois. Il me l'a dit après s'être soulagé bien sûr. Je lui en ai voulu, pendant quelques semaines. Et Il est arrivé, m'a montré à quel point quelqu'un pouvait s'occuper de moi, vouloir mon plaisir, être même prêt à se priver du sien pour pouvoir m'en donner. J'ai donc réussi à oublier B. dans Ses bras. Pendant près d'un an, je n'ai pas eu de nouvelles. Jusqu'à son anniversaire, où je n'ai pas pu résister à lui envoyer un message. Où il m'a appris que sa mère venait de décéder. On a donc repris contact. Amicalement. Car au fond, on était ami, à la base. Je voulais qu'il puisse compter sur moi pour l'aider. Et puis je me suis séparée de Lui. Et puis un samedi soir, je l'ai croisé dans un bar par hasard. Quelques heures plus tard, j'ai reçu un message, comme j'en avais reçu des dizaines quelques mois plus tôt « qu'est ce que tu fais ? ». Quand j'ai lu le message, j'ai su que je ne pourrais toujours pas lui dire non. Je me suis promis de ne pas le sucer. Cela ne devait pas être aussi simple pour lui.
Il a essayé, s'est laissé aller à me toucher comme jamais il ne l'avait fait. Il avait demandé une capote à un copain avant de venir. On a couché ensemble. J'ai été déçue. Tellement déçue. Comme toujours, il avait refusé de venir sur moi, je devais faire « tout le travail ». Je n'y arrivais pas, parce que j'étais trop sèche par manque de caresse, parce que je me sentais comme une chose, parce qu'a chaque geste qu'il faisait, je pensais à ceux que faisaient mon Ex. Je voulais lui donner du plaisir, mais je n'ai pas pu. Parce que je n'en prenais pas moi même. Il l'a vu, il a fini par venir sur moi. Ce n'était pas mieux. C'est ce jour que j'ai appris pourquoi des femmes simulaient. Avec X., je n'avais même pas eu le temps de faire semblant. Là, le temps était long. Pourtant, j'avais encore trop de sentiments pour lui pour le contrarier. Je voulais qu'il vienne, je voulais qu'il ne regrette pas de s'être laissé aller avec moi. Alors je respirais fort, me tortillais un peu, j'ai enfoui ma tête dans ses épaules, j'ai feint une contraction de plaisir, afin que cela cesse, enfin.
On s'est revu le mois suivant, mais je ne voulais pas. Je ne pouvais pas. J'ai refusé tout ce qu'il m'a proposé. 
Bizarrement, je n'ai plus eu de nouvelles de lui après cette soirée. Et c'est pas plus mal. Car depuis, j'ai pu trouvé quelqu'un qui a envie de se donner pour moi, qui est prêt à tout, et qui, dieu merci, réussi à me donner plus de plaisir que jamais.  

vendredi 17 juin 2011

B., les prémices

Il faut que je parle un peu plus de B..

Je l'avais déjà évoqué, je ne pense pas assez par rapport à la place qu'il a pu prendre dans ma vie. Pour résumer, B. est un gentil petit con. Il ne veut pas faire de mal autour de lui, mais il gère tellement mal les choses, qu'il en fait quand même.

Tout a commencé à cause de ma mère. B. est un ami de mon frère. Il était à une soirée avec lui et d'autres amis que je connaissais déjà un peu. Ma mère est allée faire je ne sais quoi près des festivités, et en remontant elle est venue me chercher: "il y en a un super mignon! Je suis sûre que c'est ton genre! Il a des ces yeux!". Là déjà, elle avait grandement titillé ma curiosité. J'aime les yeux, c'est la partie essentielle qui fait que quelqu'un va me plaire ou pas. Je me fous de la taille, des muscles, de la couleur des cheveux, du nombre de doigts de pieds. Si quelqu'un a des yeux clairs (si possible verts, mais j'aime aussi le bleu), il y a 80% de chance que je puisse craquer pour cette personne (si en plus il a des poils au menton, je fonds!)(après analyse, je pense que c'est parce qu'on a tous les yeux marron dans la famille que j'ai ce goût pour l'exotisme rétinien).

J'ai donc essayé quelques jours plus tard de m'incruster à une soirée de mon frère, comme j'avais habitude à le faire à l'époque, pour voir la bête en question. Je n'ai pas mis longtemps à le trouver. Car en effet, il en a de ces yeux! Un vert d'eau juste splendide, presque transparent. Dans la pièce tout m'a paru sombre autour de ces deux pupilles lumineuses. Et en plus, il avait du poil au menton! Petit blondinet, un sourire en or en plus du reste. Plus jeune que les autres, sensiblement mon âge, donc. Je ne suis pas restée longtemps à cette soirée, la première approche n'a été qu'un bonjour parmi les autres. Quelques jours plus tard, je surprends ma mère et ma belle soeur en train de glousser à ce sujet. Ma belle soeur ne tarit pas d'éloges sur ce jeune homme, et qu'il est beau, et qu'il est gentil, et qu'il est généreux en plus. Ma mère de surenchérir qu'on irait très bien ensemble. Voilà, tout est parti de là. Il m'avait plu, c'est vrai, mais je ne pensais pas encore partir à sa chasse. Mais ma mère et ma belle soeur m'ont transmis leur excitation et l'envie de vérifier par moi même s'il est si parfait que ça. 

Soirée barbecue, il s'occupe des grillades un peu à l'écart, moi je suis à table avec les autres. Je ne peux pas m'empêcher de le surveiller du coin de l'oeil. Il est vraiment beau, personne ne peut dire le contraire. Plus tard, je vais à sa rencontre, l'air de rien. On discute de nos vies professionnelles. Il me semble que j'allais bientôt commencer un nouveau boulot, lui commençait un stage. Tout au long de l'été, les soirées se sont enchaînées, et nos conversations aussi. Une certaine complicité commençait à naître, on se taquinait, on se lançait des cacahuètes, on se chamaillait gentiment. Je cherchais avidement sa présence, le voir m’apaisait. Le temps avançait et nos conversations se faisaient plus personnelles. Il me parlait de son ex, me laissait comprendre à quel point il avait souffert de sa relation. Il me parlait de lui, de sa famille, de son rapport trop intime avec l'alcool et la drogue. Plus j'en apprenais sur lui, plus je voulais en savoir. J'étais sa psy, une fois par semaine, au milieu de la nuit, une fois que l'alcool avait oeuvré pour lever les barrières. C'est lui qui m'avait demandé mon numéro de téléphone. Pendant 1 semaine j'étais anxieuse de savoir comment il allait l'utiliser. La semaine suivante je me suis dit qu'il ne se rappelait sûrement plus qu'il l'avait. Mais si, un petit texto histoire de savoir comme ça va. Rien de plus classique.

Et puis un soir, tout a changé. Je ne sais plus comment j'ai réussi à le faire venir chez moi, dans le petit studio indépendant, après une soirée (moi avec mes amis, lui avec les siens), sur les coups de 3-4h du matin. On a bu encore un peu, il est parti s'allonger sur le lit car il ne tenait plus. Je l'ai rejoint, euphorique, n'en revenant pas qu'il était là, juste avec moi. On a continué de plaisanter un peu, puis il m'a demandé un massage. Ok. pour faciliter les choses, il a enlevé son teeshirt. A califourchon sur ses fesses, j'ai découvert sa peau douce. Je me suis appliquée. Je prenais un tel pied à pouvoir le toucher, le tâter, le caresser. Il me demande des bisous. Ok. Je me penche pour déposer un baiser entre ses omoplates. Des bisous partout, partout. Ok. J'embrasse son dos, ses épaules, sa nuque, ses reins. Il se retourne pour me faire face. Je n'ai pas bougé et me retrouve à le dominer. Je continue d'embrasser ce qui vient sous mes lèvres, son ventre, ses hanches, son torse, sa bouche enfin. C'était parfait, d'une douceur incroyable. Honnêtement, je ne sais plus comment la soirée a fini. Il avait baragouiné entre deux baisers que ça ne se faisait pas, d'être dans cette position avec la petite soeur de son ami. Je crois que l'alcool et la fatigue ont eu raison de nous, et qu'il est parti, me laissant finir la nuit seule, le sourire aux lèvres d'avoir pu le goûter.


La suite au prochain épisode...

jeudi 9 juin 2011

Une question de point de vue

Quand j'étais avec Lui, il avait peur que je parte pour un autre. Il avait peur car Il savait que sexuellement je n'avais connu qu'un seul homme avant Lui, un plan Q en plus. Il avait peur que je sois trop curieuse de savoir ce que d'autres étaient capables de me faire ressentir, et que je Le laisse.

Mon chérichou a peur que je parte pour un autre. Il a peur car il sait que j'ai été bien active sexuellement avant lui, plusieurs plans Q et un grand amour en plus. Il a peur que je retourne à ce que j'ai déjà connu, à ce qui m'aurait fait ressentir plus de choses que lui, et que je le laisse.

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Mon grand frère me voit comme une fille asexuée, une vierge effarouchée, dénuée de pensées salaces et d'envies d'amour physique. On n'a jamais parlé de sexe sobres, il ne doit sûrement plus se rappelé que je lui avais dit que je n'étais pas contre les plans à 3. Il ne m'a jamais vraiment vu avec un garçon non plus. Ca lui avait donc fait très bizarre quand il m'avait vu dans la piscine, coincée dans un coin par un jeune homme qui n'avait de cesse de fourrer sa langue dans ma bouche. Ca lui a encore fait plus bizarre le weekend dernier, quand il a vu ma lingerie fine sécher tranquillement sur l'étendoir familiale. Et encore, il n'y avait pas mon porte-jarretelle!

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Quand je passe dans la rue, avec mon sarouel, mes petites tennis et mon tee shirt coloré, je suis incognito. Je suis dans la masse, et on ne se souvient pas que je suis passée là il y a 7 secondes.

Quand je passe dans la rue, avec mes petits talons, ma jupe et mon petit chemisier blanc, je suis la star. Je sors de la masse, et on se retourne sur mon passage pour me regarder 7 secondes de plus.

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Sur Facebook, on me voit comme une jeune fille sage. Qui râle contre ses patrons et les pigeons. Qui a une petite vie calme et rangée.

Sur Twitter, on me voit comme une jeune femme dévergondée. Qui saute son collègue et d'autres pigeons. Qui a une vie folle et qui est un peu dérangée.

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On ne donne jamais que l'image de soi que l'on veut bien renvoyer.

mardi 7 juin 2011

Changement de plan

Je suis embêtée. 

Quand j'ai commencé ce blog, j'avais peur de trop rapidement le laisser tomber car je n'y aurai pas trouver l'exutoire que je cherchais pour partager sur ma vie intime. 

Quand j'ai commencé à écrire, j'étais célibataire et fière de l'être. Je me remettais doucement d'une relation douloureuse. Avec Lui, j'avais découvert ce que c'était que d'aimer, de faire des projets de vie à deux. J'ai découvert des envies de mariage et d'enfants que je ne pensais jamais ressentir un jour. J'ai découvert le septième ciel aussi. Sortie de là, j'avais peur de ne jamais retrouver ces sensations. Je ne me sentais pas capable d'aimer à ce point à nouveau, de mettre un nouveau visage sur le père de mes enfants. Je pensais que je ne pouvais me reconstruire que sexuellement. Que je pouvais au moins être comblée à ce niveau là. Mes quelques aventures qui ont suivies cette histoire (dont celle de X.) m'ont bien prouvé le contraire. Et j'ai eu peur, de ne vraiment plus ressentir aucune de ces merveilleuses choses qu'Il m'avait fait connaître. J'ai fini par redevenir celle que j'étais avant Lui. A ne plus imaginer un visage sur le père de mes enfants, persuadée qu'il n'y aurait pas d'enfants. A me dire que je suis frigide. A m'attendre à un long célibat. Et j'ai été heureuse comme ça.

Quand j'ai commencé ce blog, je ne pensais pas que je serai amenée à rencontrer un homme qui menacerait tout ce semblant de nouvel équilibre. Un homme dont je ne voudrais partager notre intimité avec personne d'autre que lui. Un homme qui me ferait rire, me ferait peur, me ferait envie, et m'emmènerait au delà du septième ciel (sisi). Un homme qui me réconcilierait avec moi même, avec mes névroses, avec mes envies pas toujours catholiques, avec mon corps qui paraît si parfait quand il me regarde.

Alors, je suis embêtée. Il a déjoué tout le concept de ce blog. Car je n'ai plus envie de penser aux autres hommes que j'ai rencontré, de me remémorer les sensations qu'ils m'ont donné, de me souvenir de toutes ces mains, ces bouches, ces bites que j'ai pu connaître.
Pour autant, je n'abandonnerai pas ce blog, car il est une partie de moi, et que j'ai encore plein d'histoires à vous raconter. Je les raconterai juste avec moins de fréquence que je ne pensais. Et je n'aurai surtout plus de plan Q tout frais à vous narrer!