samedi 30 avril 2011

Les grandes déceptions

Donc je suis rentrée de vacances, et à mon retour, on accueillait une nouvelle dans mon agence. L. et moi ne sommes donc plus seuls. Le jeu est compromis. Mais de toute façon, il ne veut plus de moi. Pendant mon absence, nous avons pourtant sexoter et il me semblait plus chaud que jamais. Faut dire qu'avec les photos que je lui envoyais... Mais après interrogation sur sa nouvelle -très grande- distance, il m'a annoncé avoir "peur qu'on ne soit pas sur la même longueur d'onde", que j'"attende des choses de lui qu'il n'est pas prêt à donner". Bon, moi, tout ce que je veux, c'est qu'il me prenne sur le bureau. Du coup, c'est un peu mal parti. On attend les nouveaux plannings. Je croise les doigts subtilement pour qu'on puisse se retrouver juste lui et moi, pour que, peut être... Du coup, je suis déception. Notre jeu est fini.

Mais comme je ne suis pas là pour m'épancher sur mes états d'âmes sentimentaux, je profite de "l'humeur" pour présenter un autre de mes partenaires de jeu...

X., j'étais déjà sorti avec lui, quand j'étais jeune et innocente (ne riez pas, je l'ai été!), il y a environ 5-6 ans. C'était mon copain-pour-l'été-pour-oublier-mon-premier-grand-amour. C'est le premier qui a eu accès à ma poitrine nue. Pas très longtemps, mais quand même. Et c'est avec lui que j'ai expérimenté pour la première fois le mouvement naturel du va-et-vient: j'étais allongée sur lui, on était bien sûr habillés, on s'embrassait langoureusement. Il caressait mon dos, allant de haut en bas, selon un rythme régulier. Puis mes fesses l'ont plus intéressées que mon dos. Et mon bassin s'est mis à bouger tout seul, au rythme de ses caresses. C'était la première fois que je sentais mon corps se mouvoir sans que je ne le décide vraiment. Je ne savais pas trop ce qu'il se passait, mais c'était naturel, alors je laissais faire. Et ses mains allaient de plus en plus bas sur mes fesses. Je ne savais pas à l'époque qu'il allait chercher doucement mon entrejambe pour me caresser, pour me faire du bien à moi. Du coup, ça m'a fait bizarre quand ses doigts étaient à la jointure entre mes fesses et l'entrée de mon vagin. Je ne connaissais pas cette sensation. Je ne savais pas pourquoi il y faisait soudain chaud et humide. Comme j'étais un peu perturbée, j'ai été soulagée que le réveil sonne pour nous demander d'arrêter nos bêtises et qu'il était grand temps qu'il me ramène chez moi. A l'époque, nous n'avons rien fait de plus. A la fin de l'été, nous nous sommes séparés et pendant quelques années, nous sommes restés ami-de-loin. 
Jusqu'il y a deux ans environ. J'étais beaucoup moins jeune et innocente (toujours vierge malgré tout). L'image que je donnais à l'époque été celle d'une suceuse, qui avait du déjà couché avec quelques uns de la bande. X. avait une copine avec qu'il était sorti peu de temps après notre séparation. Lors d'une soirée, on s'est un peu branché, pour rire, il me traitait de pute, je rentrais dans le rôle. Puis lors d'un jeu, on se faisait passé des mots doux. Il me demande "Tu fais quoi après?". Moi: "Je suce". Lui "Moi?". Je le regarde, les yeux pétillants. Ca veut dire oui, il me sourit. Puis on reprend le cours normal de la soirée. Tout le monde s'en va. Je vais me couché, n'ayant pas vraiment envie de dormir. Il m'appelle. Au fond de moi je l'espérais vraiment, mais en y réfléchissant, tous les deux. On ne sait pas quoi faire, ni vraiment quoi dire. Finalement il me rejoint chez moi. J'ai l'extrême grande chance d'avoir un petit studio indépendant chez mes parents. Il arrive, on va dans la cuisine, sans trop savoir quoi faire. Et puis je reçois un message de B., forcément, samedi soir, 4h du matin, ça faisait un mois qu'on ne s'était pas vu, c'était le bon moment pour penser à moi...et me demander s'il pouvait passer. Je commençais à devenir amoureuse de B.. X. s'est aperçu du malaise, m'a affirmé que c'était mieux qu'il parte et que je passe la nuit avec un autre que lui. On s'est quitté, en se serrant fort dans les bras. Sachant que si on n'avait pas été interrompu, on se serait créé plus de problèmes qu'autre chose. C'était mieux oui. A cette époque. Quelques mois plus tard, les choses ont changé. 
Une autre soirée. Je suis en forme et reprend mon rôle de pute de service (je suis toujours vierge). Bourrée, je danse avec V., puis on s'embrasse, puis on va se cacher dans un recoin du jardin pour...jouer un peu. C'est qu'il me proposera de me dépuceler dans sa voiture. Forcément, la terrasse n'étant pas loin, on nous entend un peu. Un ami nous rejoint, on l'avait entendu venir, V. était parti se cacher. Je retourne vers la société, X. est assis sur une chaise longue, il m'observe. Je pars assez tôt de la soirée. X. n'a pas quitté sa chaise, je l'enjambe et m'assois sur lui pour lui dire au revoir. Ca fait son petit effet. Après avoir fait le tour, je m'en vais, mais il m'a rejoint au niveau du portail, derrière la maison, étant passé par un autre chemin. "Vous avez fait quoi avec V.?" Ca m'amuse. "Moi, j'ai rien fait" (c'était vrai, j'avais juste laissé faire). "Je vous ai vu, tu étais assise sur lui". Ha, bon. C'est pas comme si tout le monde se doutait... "Tu es jaloux?" Il hésite. "Oui". Son regard plonge dans mon décolleté, puis il vient frôler mon sein avec son index. Ca me donne des frissons. Il me promet de m'appeler quand il part de la soirée. Je l'embrasse, puis je m'en vais, assez fière de mon effet. Il m'appelle effectivement, on se retrouve dans sa voiture. On commence par discuter: il est toujours avec sa copine, mais ça ne va plus trop. Il a 50% envie de rester avec elle, et 50% envie de se séparer. Je le laisse parler un peu, me débarrasse de mon chewing-gum, et me penche vers lui. "Qu'est ce que tu fais?" "50%..." On finit par passer à l'arrière de la voiture. Il me caresse, ouvre mon jean, lutte pour passer sa main pour rencontrer mon intimité. Je me laisse faire, sans y prendre vraiment de plaisir. Il me fait plus mal qu'autre chose. Il appuie trop fort, au mauvais endroit. Me doigte sans avertissement. Non, décidément, aucun plaisir. Alors je laisse juste faire, sans l'encourager, sans le toucher en retour, juste en l'embrassant. Je feins un peu l'enthousiasme pour terminer les choses plus rapidement. Je lui fais comprendre que s'il était célibataire, je serais plus participative. Les choses se calment, on s'arrête là, chacun rentre chez soi.
Un peu plus d'un an plus tard, cette année, pour mon anniversaire, on se retrouve. Il est célibataire. Entre temps, je suis sortie avec Lui, je l'ai aimé, il m'a rendue dingue, il m'a fait jouir de nombreuses fois. Il avait une énorme bite (vraiment!). Comme il croyait être handicapé avec cet engin, il avait en plus appris à se servir de ses mains et de sa bouche. C'était divin. Puis l'histoire s'est finie. Et quelques mois après, mon anniversaire, donc. Avant la soirée, je retrouve X. sur Facebook. Je ne sais plus comment on en vient là, mais on débat sur "est ce qu'on peut obtenir plus de choses en étant gentil ou méchant?" Lui soutient qu'il obtient tout en étant méchant. Je lui signale que pour avoir une pipe, vaut mieux être gentil (l'argument final: si tu viole une nana, elle mettra sûrement les dents). Il entend un message subliminal ce qui était totalement fortuit et me promet d'être gentil toute la soirée. C'est comme ça qu'on s'est mis à jouer. A force de sous entendus ("T'as vu comme je suis gentil?") et de regards appuyés, d'échanges de baisers à chaque fois que l'on se croisait dans le couloir, je me suis retrouvée dans son lit au petit matin à la fin de la soirée. Une fois seuls, il était plus difficile de garder nos masques assurés. Un peu patauds, on finit par se lancer, il m'enlace fort et me glisse sur lui, me déshabille. Les choses arrivent naturellement. On n'a plus que nos culottes/caleçons pour nous couvrir, prêts à être retirer. Il me regarde "par contre... je suis plutôt rapide...surtout la première fois". Ha. Et ben, "c'est pas grave". Ca me changera, Lui avait du mal à venir. Les derniers bouts de tissus sont enlevés. Ha. Premier pénis entre les mains depuis le Sien. Deux fois plus petit, au moins, longueur et largeur. C'est pas grave. Au moins il ne me fera pas mal. Ha, ben si, avec ses doigts. C'est censé m'exciter? Bon, je me concentre, essaye de m'évader et d'arrêter de le comparer. De lui trouver des points positifs: il est plus musclé. Mais bon, sur un gringalet, ce n'est pas si terrible. Pénétration, aïe. Comment s'y prend il pour me faire mal comme ça? Il prend son temps pour aller et venir. Premier mouvement: mouais bof, deuxième: mouais, troisième: ha tiens, peut être que? quatrième: allez on s'y fera. "Ca y est". Hein? Il accélère d'un coup, le temps de me serrer contre lui. Un dernier coup. Et "voilà, j't'avais dit, c'est rapide. Mais la deuxième fois je tiens plus". Il se retire, va jeter sa capote. Je m'allonge dans le lit, n'en reviens toujours pas. Je ne veux pas d'une deuxième fois, vraiment pas. Quand il revient, on se câline un peu, on discute. On se rend compte qu'on est tous les deux encore totalement épris de nos ex. On se sent ridiculement cons. Du coup, je n'ai pas eu besoin d'argumenter pour ne pas recommencer. Il a réussi à négocier une petite pipe, après tout il avait été gentil pour ça. "Branle moi en même temps" me dit-il. Je sais que ce serait mieux, si j'avais seulement de la place pour ma main ET ma bouche. Il me dit que ça sert à ça, les plans culs, s'entraîner, prendre des conseils, apprendre de nouvelles choses. Il a couché avec pas mal de nanas avant moi pourtant. Pourquoi n'a-t-il rien appris, lui? 
Avant que je parte, il m'a demandé si je ne regrettais pas d'être venue. Le pire, c'est que non, je ne regrette pas. L'acte en lui même ne valait pas le déplacement. Malgré tout, se sentir proche de quelqu'un, le temps d'une soirée, avoir et avoir été séduit(e), le temps d'une soirée, ça vaut toujours le coup. Alors aussi soit nul au pieu ce X., petite bite, éjaculateur précoce, ne sachant pas se servie de ses doigts, si j'ai l'occasion de jouer de nouveau avec lui, je crois que recommencerai à essayer de lui plaire (si je suis sûre de ne pas avoir à finir dans son lit, quand même).

1 commentaire:

Frantchess a dit…

lool j'ai bien rigolé ! mon dieu que c'est génial à lire !